Thèse en cours

Connectivité et structure génétiques des populations d'Ericaria zosteroides (Fucales) et Laminaria rodriguezii (Laminariales) des côtes françaises

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Triangle exclamation pleinLa soutenance a eu lieu en 2021. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Lauric Reynes
Direction : Thierry Thibaut
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences de l'environnement
Date : Soutenance en 2021
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences de l'environnement (251)
Jury : Président / Présidente : Myriam Valero
Examinateurs / Examinatrices : Stephane Coupé
Rapporteurs / Rapporteuses : Christophe Destombe, Frederique Viard

Résumé

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Les forêts d’algues brunes (Phaeophyceae) sont soumises à des combinaisons de pressions d’origine anthropique. Le devenir de ces écosystèmes dépendra de la capacité des populations de ces espèces à évoluer dans cet environnement changeant. A travers ma thèse, j’ai étudié les facteurs susceptibles de contrôler la diversité génétiques des forêts marines en me focalisant sur deux espèces endémiques du bassin méditerranéen, la Fucales Ericaria zosteroides et le kelp des milieux profonds Laminaria rodriguezii. Dans une première partie, je me suis intéressé à la connectivité des populations par une méthode de séquençage partiel du génome (RAD-seq). L’analyse de la structure génétique indique une connectivité réduite, que ce soit pour les populations de E. zosteroides ou L. rodriguezii. En couplant structure génétique et modélisation des courants marins, j’ai étudié la dispersion des propagules en prenant comme cas d’étude, les populations de E. zosteroides en Provence. Les résultats obtenus montrent que la structure génétique est davantage prédite par les courants marins que par l’isolement spatial. Dans une deuxième partie, je me suis intéressé au mode de reproduction de L. rodriguezii, cette espèce étant l’une des rares du genre Laminaria à se reproduire par reproduction végétative et sexuée. Les résultats obtenus confirment l’impact de la clonalité sur la diversité génomique de L. rodriguezii, avec des niveaux variables selon les populations. Outre les questionnements fondamentaux soulevés par ces résultats, l’existence d’une forte structure génétique à courte distance pour des populations éparses, a des implications importantes pour la conservation de ces espèces.