Auteur / Autrice : | Nolwenn-Amandine Kériel |
Direction : | Isabelle Ledoux-Rak, Chi-Thanh Nguyen |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Electronique, Photonique et Micro-Nanotechnologies |
Date : | Soutenance le 14/02/2023 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Electrical, optical, bio-physics and engineering |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Lumière, matière et interfaces (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2020-...) |
référent : École normale supérieure Paris-Saclay (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 1912-....) | |
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Sciences de l'ingénierie et des systèmes (2020-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Hafsa Korri-Youssoufi |
Examinateurs / Examinatrices : Bruno Bêche, Corinne Déjous, Judikaël Le Rouzo | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bruno Bêche, Corinne Déjous |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le développement des capteurs biochimiques est en pleine croissance.La détection précise, rapide et spécifique de brins d'ADN en solution y prend de plus en plus d'importance, en particulier dans les applications biomédicales, par exemple la détection de traces de Covid-19. Pour ces raisons, nous avons mis au point un capteur optofluidique présentant un temps de réponse rapide, une faible limite de détection et une bonne sensibilité.Ce capteur est composé d'un microrésonateur optique polymère en configuration de couplage vertical et d'un circuit microfluidique, intégré à ce microrésonateur. Il permet, après la fonctionnalisation par un brin d'ADN sonde sur la surface du microrésonateur, la mesure sans marquage, spécifique et en temps réel des brins d'ADN complémentaire en solution.La réponse spectrale des microrésonateurs optiques élaborés dans le cadre de la thèse, présentent des facteurs de qualité allant jusqu'à 72900 lorsqu'ils sont immergés dans l'eau déionisée, et des contrastes atteignant 0.9. Ce capteur optofluidique a été conçu et réalisé en vue de la mesure d'hybridation de l'ADN, et permet d'envisager la mise en évidence de changements de conformation de ces brins d'ADN lors de l'hybridation. Les résultats préliminaires obtenus sur ce capteur montrent une sensibilité de 8,04 pm/µM et une limite de détection de 268 nM. En outre, nous avons pu observer une différence des réponses des brins d'ADN entre les polarisations TE et TM, laissant supposer que le brin d'ADN se redresse durant le phénomène d'hybridation.