Thèse soutenue

Développement d’un dispositif de Prélèvement Personnel d’Aérosols Semi-volatils « PPAS » par simulation numérique et validation expérimentale

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Auteur / Autrice : Noredine Rekeb
Direction : Evelyne GehinBenjamin SutterEmmanuel Belut
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Science, Ingénierie et Environnement
Date : Soutenance le 14/03/2022
Etablissement(s) : Paris 12
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences, Ingénierie et Environnement
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'Études et de Recherche en Thermique, Environnement et Systèmes (Créteil) - Centre d'Etudes et Recherches en Thermique- Environnement et Systèmes [Créteil] / CERTES EA 3481
Jury : Président / Présidente : Laurence Le Coq
Examinateurs / Examinatrices : Evelyne Gehin, Benjamin Sutter, Emmanuel Belut, Evelyne Gonze, Benoît Sagot, Martine Chouvet
Rapporteurs / Rapporteuses : Evelyne Gonze, Benoît Sagot

Résumé

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Les aérosols de composés organiques semi-volatils (COSV) sont présents très fréquemment dans l'environnement de travail. Les substances semi-volatiles les plus connues sont les huiles de coupe, les fumées de bitume, les pesticides et l'acrylamide auxquelles plus d'un million de salariés sont exposés. Ces aérosols semi-volatils sont présents simultanément sous deux phases, la phase condensée (liquide ou solide) et la phase gazeuse. Plusieurs études toxicologiques ont montré un effet sur la santé différent entre la phase particulaire et la phase vapeur, car elles sont collectées selon des mécanismes et des localisations différents dans les voies respiratoires. L’évaluation de l’exposition des salariés aux COSV sur les lieux de travail nécessite donc de prélever et collecter séparément les deux phases particulaire et vapeur afin d’évaluer au mieux les risques pour leur santé. Cette thèse a pour objectif d'offrir la possibilité de prélever séparément les deux phases d’un aérosol semi-volatil sur les lieux de travail en respectant les contraintes actuelles du prélèvement individuel, tout en maîtrisant les biais liés aux capacités d’évaporation et de condensation de ce type de polluant. Pour répondre à cette problématique, nous avons, dans un premier temps, étudié de façon approfondie un dispositif développé par l’université de Minnesota et inspiré du principe d’impaction virtuelle, qu’est le Semi-volatile Aerosol Dichotomous Sampler (SADS). Constatant les limites et le potentiel de ce dispositif, nous avons, dans un second temps, développé un nouveau dispositif de Prélèvement Personnel des Aérosols Semi-volatils (PPAS), inspiré du SADS. Le PPAS permet de mesurer séparément la concentration massique des deux phases particulaire et vapeur d’un aérosol semi-volatil. Les performances du PPAS ont été évaluées par simulations numériques et validées par des tests expérimentaux en laboratoire