Thèse soutenue

Approches géographiques et agro-climatologiques des conséquences du changement climatique sur l’agrosystème céréalier de Normandie : constat et étude d’impact prospective appliqués au blé tendre d’hiver

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Auteur / Autrice : François Beauvais
Direction : Olivier CantatPhilippe Madeline
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance le 10/12/2021
Etablissement(s) : Normandie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Homme, sociétés, risques, territoire (Rouen)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de Caen Normandie (1971-....)
Laboratoire : Littoral, environnement, télédétection, géomatique (Caen) (1996-2021)
Jury : Président / Présidente : Vincent Dubreuil
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Cantat, Philippe Madeline, Albin Ullmann, Nathalie de Noblet-Ducoudré, Sandra Rome
Rapporteurs / Rapporteuses : Albin Ullmann, Nathalie de Noblet-Ducoudré

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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En Normandie, la culture du blé tende (Triticum aestivum L) occupe 24 % de la SAU régionale et tient une place importante parmi les productions végétales. Chaque année 3,6 Mt sont moissonnées, soit 10 % du total national. Mais une stagnation des rendements est observée depuis le milieu des années 1990. La céréaliculture normande, malgré son appartenance au domaine tempéré océanique subit d’ores et déjà le changement climatique. Ce travail de thèse de doctorat en géographie et en agro-climatologie s'intéresse aux conséquences des évolutions climatiques sur la culture du blé tendre en Normandie et interroge les enjeux et les perspectives de l’agrosystème céréalier. Pour répondre à ce questionnement, la recherche retient la Plaine de Caen comme espace d’étude représentatif de la céréaliculture régionale. Les données météorologiques des stations Météo-France et du modèle SAFRAN sont mobilisées, ainsi que les projections climatiques extraites du modèle régional ALADIN-Climat pour 3 scénarios RCP. Les traitements de données sont effectués sur la période historique (1961-2020) et future (2021-2050 et 2071-2100). La méthode repose sur des indicateurs agroclimatiques et phénoclimatiques. Des relevés de terrain en pédologie sont effectués pour estimer les capacités de rétention en eau des sols de l’espace d’étude. Une enquête de terrain est également menée auprès des exploitants et techniciens agricoles. Enfin, des mesures de terrain exploratoires mettent en lumière la diversité des conditions météorologiques dans la plaine. Les résultats exposent la complexité des changements climatiques et illustre la nécessité des études d’impact prospectives en climatologie selon une approche systémique, spatiale, temporelle et pluridisciplinaire pour envisager rationnellement l’adaptation des agrosystèmes au changement climatique.