Thèse en cours

Extraction de patrons de diversité génomique d'un jeu de données de re-séquençage de riz Asiatique

FR  |  
EN

Accès à la thèse

Triangle exclamation pleinLa soutenance a eu lieu le 12/09/2019. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Joao Garcia nolasco dourado santos
Direction : Jean-Christophe Glaszmann
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Génétique et amélioration des plantes
Date : Inscription en doctorat le
Soutenance le 12/09/2019
Etablissement(s) : Montpellier, SupAgro
Ecole(s) doctorale(s) : GAIA (Montpellier ; École Doctorale ; 2015-...)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : AGAP - Amélioration Génétique et Adaptation des Plantes
Jury : Président / Présidente : Anne-Françoise Adam-blondon
Examinateurs / Examinatrices : Jean Christophe Glaszmann, Vincent Ranwez, Gilles Charmet, Claire Billot, Simon Boitard
Rapporteurs / Rapporteuses : Gilles Charmet, Simon Boitard

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

Oryza sativa, communément appelé riz asiatique, fait partie d'un genre d'herbe de la famille des poacées. C’est l’une des deux cultures céréalières les plus importantes, cultivée sur environ 3% des terres agricoles du monde et la principale source de calories pour plus de la moitié de la population mondiale. Le riz cultivé moderne comprend des milliers de cultivars présentant des couleurs, des tailles et des formes de grain différentes et adaptés à diverses conditions environnementales. En tant que groupe, il se caractérise par un ensemble d'adaptations morphologiques clés à sa culture par l'homme. Selon les informations dont on dispose actuellement, il s’agit d’un processus très complexe impliquant la sélection séparée de traits de domestication réunis par hybridation et introgression. On peut considérer que les génomes de riz cultivés modernes présentent une image enchevêtrée et incomplète du véritable arbre phylogénétique de l'espèce. Afin de combiner des données génétiques avec des preuves archéologiques, linguistiques et historiques dans un modèle cohérent de l'histoire du riz domestiqué, une description précise du fil évolutif constituant le génome du riz cultivé moderne doit être fournie. Dans le cas du riz, l'ensemble de données 3000 riz génomes (3K RGP 2014) offre une occasion de faire exactement cela. Nous commençons par passer en revue les principaux obstacles à la description de la diversité génomique du riz. Premièrement, les génomes du riz moderne, à l’intérieur et au-delà des grands groupes Indica, Japonica et cAus, consistent en un patchwork hétérogène de contributions de différentes sources. Deuxièmement, une description de travail doit pouvoir répondre à diverses questions de recherche spécifiques, telles que l'identification des origines hybrides et l'identification du matériel génétique sauvage introgressé. Nous avons trouvé que le meilleur chemin était une description en couches du génome du riz. Cela consiste en une caractérisation initiale des haplotypes génomiques locaux basée sur les distributions génétiques locales des échantillons de référence. Informés des mérites et limites de la méthode choisie, nous nous sommes appliqués à la caractérisation de la diversité génomique locale des variétés locales de riz. Des cas d'échanges génétiques probables entre les principaux groupes de riz sont mis en évidence. Des régions étendues de variations partagées entre les groupes et de matériaux étrangers à ces sources apparaissent décrites. À un niveau plus fin, cela nous a permis d'affiner notre compréhension des origines du groupe cBasmati. Nous utilisons ensuite les informations produites sur la proximité des haplotypes locaux avec différents groupes majeurs de riz le long du génome pour approfondir notre compréhension de la nature de ces relations. Ceci constitue la deuxième couche de notre analyse. Grâce à cela, nous obtenons une description plus fine de la composition génétique des structures génétiques Indica et Japonica, révélant ainsi des groupes qui n’avaient pas été décrits auparavant. Nous étendons cette analyse à la variation de Japonica le long des génomes de cBasmati. Nous y avons identifié les signatures de divers sous-taxons provenant de Japonica, des flux de matériaux différenciés qui couvrent des frontières taxonomiques et géographiques, indiquant des mouvements préhistoriques non documentés de ces variétés. Enfin, nous explorons la nature de la variation génétique en isolant plusieurs groupes cryptiques identifiés dans la deuxième couche d'analyse. Nous étudions les distributions des distances génétiques locales séparant ces matériaux d’autres sources domestiquées. Ceci constitue la troisième et dernière couche de notre description du 3K RG. Nous trouvons des preuves indiquant que cette variation est antérieure à la domestication, postulant son incorporation dans le pool de gènes domestiqué par introgression, probablement au cours de l'expansion des formes cultivées.