L'achat public, renouveau ou fossoyeur de la commande publique ?
Auteur / Autrice : | Adeline Poilvez |
Direction : | Jean-Marc Peyrical |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences juridiques |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2017 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'Homme et de la société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 2015-2020) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut dEtudes de Droit Public |
établissement de préparation de la thèse : Université Paris-Sud (1970-2019) |
Mots clés
Résumé
Jean Maïa, en sa qualité de directeur de la DAJ de Bercy résume la situation en ces mots Avant dêtre un acte juridique, lacte dachat est un acte économique. Dailleurs, on ne dit presque plus pouvoir adjudicateur mais acheteur public, une manière de renforcer limportance économique que prend la commande publique. Quid alors du juriste en marchés publics ? Dans un contexte de rationalisation, de réduction des coûts et de prise en compte de nouveaux objectifs, nous prenons acte du fait que son rôle n'est plus seulement d'assurer la sécurité juridique des achats. Problème : a-t-il vocation à le faire ? a-t-il les outils pour le faire ? peut-il légalement parvenir aux objectifs fixés ? Car il ne sagit plus désormais de sassurer seulement de la légalité du contrat mais aussi de lintégrer dans une perspective plus large. Il faut prendre en compte les objectifs politiques, les objectifs économiques ainsi que le respect des obligations imposées par le droit de la commande publique. Rendons-nous à lévidence, le juriste nest plus juriste. Il devient, par la force des choses, acheteur public ? En tout état de cause, sa fonction et ses missions connaissent une réelle évolution et cette transformation profonde interroge.