Thèse en cours

Altérités, individualisation et liens sociaux : analyse de la dynamique interculturelle africaine et des pratiques managériales au sein des entreprises internationales sénégalaises. Une étude comparée entre ASECNA et Africarice Center.

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Triangle exclamation pleinLa soutenance a eu lieu le 11/07/2018. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Ndeye niokhor Gning
Direction : Philippe CorcuffAbdoulaye Niang
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sociologie
Date : Inscription en doctorat le
Soutenance le 11/07/2018
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences humaines et sociales, cultures, individus, sociétés (Paris)
Jury : Président / Présidente : Moustapha Tamba
Examinateurs / Examinatrices : Emmanuel Lozerand, Claire Lévy- vroelant, Boubacar Ly, Moustapha Tamba, Philippe Corcuff, Abdoulaye Niang
Rapporteurs / Rapporteuses : Claire Lévy- vroelant, Boubacar Ly

Résumé

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Dans un contexte globalisé marqué d'une part par la transnationalisation, d'autre part, par la rencontre et la percussion d'univers culturels en organisation, versant la culture dans un mouvement de structuration, déstructuration, restructuration, l'individualisation prend place dans les univers de travail interafricains. En pénétrant les relations interculturelles dans ces espaces, ce phénomène met à l'épreuve les corpus culturels les plus communautaires, en opposant cultures de travail et culture d'entreprise, modes de communication verbale, non verbale et contextuelle vers des expressions singulières. À cette épreuve cognitive et sociale, s'ajoute l'épreuve des représentations subjectives de la notion de travail et d'entreprise vacillant entre l'individuel et le collectif. Alors, quelle (s) dynamique (s) pour les espaces de travail interafricains ? Comment s'investit et opère l'individualisation dans un tel contexte ? Parler d'altérités dans un tel cadre, c'est poser le problème particulier de terrains communs d'intercompréhension car il annonce d'emblée un terrain asymétrique à la fois inégalitaire et coopératif. Ce qui appelle à réfléchir à comment l'entreprise va-t-elle recentrer à son profit l'ensemble de ces dimensions interculturelles en jeu sans étayer des autonomisations individuelles, des frustrations relatives et des défauts de reconnaissance ? Par une approche constructiviste contextuelle, une première partie sera consacrée à une investigation pleine des formes de coopération qui ont lieu dans les cadres d'affaires interafricains. Et une seconde, sera faite d'analyses des modèles de management interculturel proposés par les multinationales en question ASECNA et Africarice Center pour intégrer leur personnel respectif. Puis nous finirons par une série de conclusions et de propositions de perspectives de recherche sur le management africain.