Thèse soutenue

Cellules souches dérivées du muscle humain "MuStem" : propriétés immunomodulatrices et potentiel régénératif

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Auteur / Autrice : Marine Charrier
Direction : Karl RougerGuillaume Lamirault
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie, médecine et santé
Date : Soutenance le 26/11/2020
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Physiopathologie Animale et bioThérapie du muscle et du système nerveux (PAnTher) (Nantes) - L'Unité de Recherche de l'Institut du Thorax (Nantes)
Jury : Président / Présidente : Bénédicte Chazaud
Examinateurs / Examinatrices : Marc Grégoire, Hélène Rouard, Audrey Varin
Rapporteurs / Rapporteuses : Céline Gigant-Huselstein, Jean-Jacques Lataillade

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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Les dystrophies musculaires (MD) sont un groupe de maladies qui restent sans traitement malgré des avancées récentes probantes en médecine régénérative. Si l’identification des cellules souches adultes (ASC) et de leur potentiel myogénique ont permis d’établir de nouvelles propositions thérapeutiques, les démonstrations de potentialités de réparation des candidats humains dans des contextes applicables en clinique sont cependant peu nombreuses. De plus, l’interaction des ASC avec le système immunitaire qui est un acteur clé de la physiopathologie des MD est peu renseignée. L’UMR a isolé dans le muscle une population d’ASC nommées MuStem et démontré l’efficacité de son administration locale et systémique en contexte allogénique dans un modèle canin de MD. Les cellules MuStem ont été récemment caractérisées chez l’Homme (hMuStem) et décrites pour leur contribution efficace à la formation de fibres après injection dans un muscle lésé de souris immunodéficiente. Mon travail de thèse a consisté à approfondir la caractérisation de la population hMuStem en terme de propriétés immunomodulatrices et de potentiel régénératif. In vitro, une modulation de la réponse immune par les cellules hMuStem a été montrée avec l’inhibition de la prolifération des lymphocytes T (LT), la suppression de la cytotoxicité des LT CD8+ et la genèse de cellules régulatrices. Par ailleurs, une participation à la régénération musculaire a été établie chez le primate non humain dans un contexte de transplantation locale cliniquement pertinent. Collectivement, ces résultats renseignent les modalités d’action des cellules MuStem et renforcent leur positionnement comme candidat pour le traitement des MD.