Loi de van der Waals-London pour les systèmes d'atomes et de molécules relativistes
Auteur / Autrice : | Michael Hartig |
Direction : | Jean-Marie Barbaroux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques |
Date : | Soutenance le 14/06/2019 |
Etablissement(s) : | Toulon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mer et Sciences. ED 548 (Toulon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de physique théorique (CPT) (Marseille ; Toulon) |
Jury : | Président / Présidente : Vincent Bruneau |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Marie Barbaroux, Vincent Bruneau, Ioannis Anapolitanos, Jérémy Faupin, Patricia Gaitan, Dirk Hundertmark, Annalisa Panati | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Ioannis Anapolitanos, Jérémy Faupin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
On considère un système constitué de plusieurs atomes où les noyaux sont supposés fixes et ponctuels. Les particules interagissent via le potentiel de Coulomb et les électrons ont une énergie cinétique pseudo-relativiste donnée par (p2+m2)1/2-m. On démontre la loi de van der Waals-London qui dit que l'énergie d'interaction entre atomes neutres décroit comme |D|-6 où |D| est la distance entre atomes. Nous calculons rigoureusement tous les termes de l'énergie de liaison jusqu'à l'ordre |D|-9 avec un terme d'erreur en O(|D|-10). Comme étape intermédiaire, nous établissons la décroissance exponentielle des fonctions propres de l'opérateur de Schrödinger à plusieurs particules avec les symétries imposées par le principe de Pauli, et des estimations sur le terme d'erreur de localisation. Nous montrons de plus la loi de van der Waals-London pour l'opérateur de Dirac projeté connu sous le nom d'opérateur de Brown et Ravenhall. Dans ce dernier cas on obtient un terme d'erreur en O(|D|-7).