Préparation de nanocelluloses aux propriétés interfaciales innovantes fonctionnalisées par traitement plasma non thermique à pression atmosphérique
Auteur / Autrice : | Raluca-Andreea Nastase |
Direction : | Isabelle Capron, Élodie Fourré |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie des procédés agroalimentaires |
Date : | Soutenance le 19/02/2019 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Ecologie, Géosciences, Agronomie et Alimentation |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Biopolymères, Interactions, Assemblages BIA (Unité de recherche INRA - Université de Nantes) | |
Jury : | Président / Présidente : Olivier Chauvet |
Examinateurs / Examinatrices : Gilles Sèbe, Michaël Tatoulian, Karine de Oliveira Vigier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
En tant qu’alternative aux ressources fossiles, la cellulose se place idéalement pour obtenir des matériaux durables et largement disponibles. Dans le but de respecter les contraintes environnementales, l’efficacité économique et d’être moins préjudiciables à la santé humaine, la technologie plasma non thermique est proposée comme méthode pour la fonctionnalisation et la valorisation des nanocelluloses. Cette technologie ne requiert pas ou peu de réactifs réactionnels, nécessite uniquement un apport énergétique et un flux de gaz. L’élaboration d’un nouveau réacteur a permis la modification de nanocelluloses dispersées en milieu aqueux par la génération d’espèces chimiques hautement réactives à température ambiante. La mise en oeuvre des réactions par plasma en milieu liquide, en utilisant plusieurs solvants aqueux et gaz (N₂, O₂, air, NHᴣ>) a conduit à des fonctionnalisations spécifiques comme oxydation, amination, etc. La grande réactivité du plasma permet l’activation des molécules sans faire appel à des méthodes polluantes ou coûteuses. En raison de son efficacité, sa facilité de mise en oeuvre et de sa faible consommation énergétique, la modification de nanocelluloses par plasma non thermique à pression atmosphérique ouvre de nouvelles voies pour les modifications chimiques de la biomasse.