Auteur / Autrice : | Celine Ducant |
Direction : | Christian Delporte |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Histoire, histoire de l'art et archéologie |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2014 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'Homme et de la société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 2015-2020) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre dHistoire Culturelle des Sociétés Contemporaines |
établissement de préparation de la thèse : Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (1991-....) |
Mots clés
Résumé
Si le portrait politique est un genre mineur, voire décrié, dans la presse écrite de la IIIème et IVème République, il devient un genre informatif sous la Vème République, a fortiori après 1962. Or, si des études sont consacrées aux transformations de la presse politique au XX ème siècle, aucune ne s'attache spécifiquement au portrait. Pourtant, la personnalisation accrue de la politique française place le portrait au cur de stratégies individuelles de conquête du pouvoir. Aussi, cette thèse se propose d'étudier les portraits politiques, textuels et imagés de presse quotidienne nationale (Le Monde, Libération, France-Soir...) mais aussi hebdomadaire (L'Express, Nouvel Obs, Paris-Match) en période électorale présidentielle moment de la « quintessence de la représentation » (M.Abélès). Les sources audiovisuelles sont également intégrées au corpus des sources primaires puisque la télévision fabrique également, dès la première campagne présidentielle sous le régime du suffrage universel direct, du portrait politique comme genre informatif, en particulier lors des JT. Notre étude se veut diachronique. Il s'agit de percevoir sur un temps long, de 1965 à 2012, les différentes étapes de la mise en récit journalistique des candidats à la Présidentielle avec le dévoilement croissant de l'intime. Il s'agit aussi d'observer les interactions entre portraitistes et portraiturés ainsi que les conditions d'élaboration de ces portraits. Le journaliste participe-t-il à la construction de l'ethos du politique ou, au contraire, applique-t-il des déterminismes au portrait qui tendent à désingulariser, voire désacraliser, les politiques ? Les interactions avec d'autres médias retiendront également notre attention : Comment circulent les informations contenues dans les portraits ? En quoi les autres médias, presse people et internet, affectent-ils le fond et la forme des portraits politiques ?