Thèse soutenue

Histoire et fiction dans quatre romans des années 2000 : Olivier Rolin, Le météorologue ; Patrick Deville, Kampuchéa ; Jean Hatzfeld, La stratégie des antilopes ; Philippe Claudel, Le rapport de Brodeck

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Auteur / Autrice : Dorel Obiang Nguema
Direction : Claude-Pierre Perez
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langue et littérature françaises
Date : Soutenance le 23/03/2021
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre interdisciplinaire d'étude des littératures (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône)
Jury : Président / Présidente : Pierre Schoentjes
Examinateurs / Examinatrices : Nathalie Roelens, Michel Bertrand
Rapporteurs / Rapporteuses : Steeve Robert Renombo

Résumé

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Souvent opposées, parfois cloisonnées, histoire et fiction connaissent depuis longtemps des relations de méfiance. Quand la littérature délègue à la fiction le soin de prendre l’histoire comme objet, elle peut être accusée de travestir la réalité des faits, et d’outrepasser le savoir et ses prérogatives. À partir de quatre œuvres contemporaines de littérature française, nous choisissons d’analyser les rapports entre histoire et fiction afin d'expliciter la part de travail de l’une et de l’autre dans la création littéraire. Car les romanciers dont il est question ici tendent à écrire l’histoire comme des historiens, à tout le moins, affirment-ils, avec la rigueur indispensable à l’exercice et dans le respect des contextes historiques. D’autre part, ces romans mettent en œuvre de nouvelles formes d’écriture de l’Histoire dans la littérature française aujourd’hui, se servant de documents d’archives exploités par Olivier Rolin pour décrire la Grande Terreur sous Staline, de témoignages recueillis par Jean Hatzfeld au Rwanda, de sources multiples chez Patrick Deville face au génocide cambodgien, d’une forme romanesque par Philippe Claudel dans son évocation de la Shoah. Nous chercherons à mettre en évidence ce qui valide ces expériences littéraires.