Au fil des attelages : Hommes, chevaux et voitures à Lyon et dans la région lyonnaise (1880-1939) : Essai d'histoire sociale
Auteur / Autrice : | Jean-Pierre Aguerre |
Direction : | Jean-Luc Mayaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 05/05/2018 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences sociales (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Université Lumière (Lyon ; 1969-....) |
Laboratoire : Laboratoire d'études rurales (Lyon ; 2003-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Florence Bourillon |
Examinateurs / Examinatrices : Claude-Isabelle Brelot, Jean-Claude Caron, Louis Hincker | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Florence Bourillon, Daniel Roche |
Mots clés
Résumé
Cette thèse pour le doctorat d’État en histoire, s’intitule « Au Fil des attelages : hommes chevaux et voitures à Lyon et dans la région lyonnaise (1880-1939). Essai d’histoire sociale ». Il s’agit de cerner les relations complexes qui s’établissent sur trois quarts de siècle, entre les hommes et les chevaux, dans une grande ville de l’âge industrielle et dans l’espace régionale qu’elle polarise. Quatre parties s’efforcent de mettre en perspective les hommes et les chevaux qui gravitent dans la sphère de l’économie chevaline. La première partie fixe dans le détail la présence de la cavalerie à Lyon et dans sa périphérie. Elle donne les modalités de son exploitation et de sa production aux portes de la ville. La seconde partie s’intéresse aux hommes du cheval, à leur activités et à leurs itinéraires professionnels qui débutent en milieu rural pour s’achever bien souvent en ville. Une troisième partie explore les différents aspects de la présence au quotidien des chevaux en ville, la sociabilité qui s’en dégage, les taches variées et nombreuses qui sont dévolues au cheptel équin. Les fonctions de trait se révèlent étonnamment diversifiées. Parmi ces fonctions essentielles figurent l’évacuation des excrétions de la ville, vidanges et ordures, confiée aux hommes et aux chevaux de la périphérie. Enfin, une quatrième partie présente le cheval des élites et des masses mise en scène en juxtaposant des lieux ouverts, comme les hippodromes, et des lieux fermés, comme les cercles ou les institutions équestres. Ces lieux et institutions permettent l’éclosion en ville d’une société des loisirs de masse prolongée à l’échelle de la région lyonnaise, grâce à la mobilité qu’autorise un réseau ferroviaire particulièrement dense.