Thèse soutenue

Immunochimiothérapie du neuroblastome : nouvelle thérapeutique améliorée ciblant le ganglioside GD2 O-acétylé pour le traitement des neuroblastomes chez l'enfant

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Auteur / Autrice : Sébastien Faraj
Direction : Stéphane BirkléMarc-David Leclair
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie, médecine et santé
Date : Soutenance le 11/12/2018
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019)
Laboratoire : Immunité innée et immunothérapie (Angers)
Jury : Président / Présidente : Sabine Irtan
Examinateurs / Examinatrices : Alaa El Ghoneimi

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Malgré les récentes avancées dans la prise en charge des neuroblastomes de haut risque, le pronostic des patients qui en sont atteints reste péjoratif. Les modalités thérapeutiques sont agressives et de nombreux enfants souffrent des effets secondaires de celles-ci, dégradant de ce fait leur qualité de vie. L’immunothérapie anti-GD2 offre dans ce contexte une alternative thérapeutique, permettant d’améliorer le pronostic de ces tumeurs, mais leur utilisation est néanmoins limitée par la présence d’une toxicité des molécules existantes. Le GD2 O-acétylé n’étant pas exprimé à la surface des fibres nerveuses périphériques, le choisir comme cible thérapeutique peut s’avérer efficace tout en diminuant la toxicité de l’immunothérapie. Nous avons vérifié l’expression du GD2 O-acétylé à la surface des cellules de 4 lignées cellulaires de neuroblastome (LAN1, LAN5, IMR5, NXS2). Cette expression n’est pas modifiée par les traitements par chimiothérapie utilisés dans les traitements des neuroblastomes de haut grade (cisplatine, doxorubicine et topotecan). Nous montrons que l’anticorps murin 8B6 spécifique du GD2 O-acétylé a une relation synergique in vitro avec les molécules de chimiothérapie testées (cisplatine, doxorubicine et topotecan). Nous montrons par la suite que cet anticorps augmente l’efficacité de la doxorubicine et du topotecan in vivo chez la souris sans diminuer la tolérance globale du traitement multimodal. Nos résultats montrent qu’un traitement combinant chimiothérapie et immunothérapie peut augmenter l’efficacité et la tolérance cliniques des chimiothérapies dans le traitement des neuroblastomes de haut grade.