Valeur d'usage d’une application mobile et impact sur la relation au point de vente : le cas des applications d’aide à l’achat.
Auteur / Autrice : | Fidan Kurtaliqi |
Direction : | Gaëlle Sohier, Caroline Lancelot Miltgen |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 01/02/2019 |
Etablissement(s) : | Angers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences économiques et sciences de gestion (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Groupe de recherche angevin en économie et management |
Laboratoire : Groupe de recherche angevin en économie et management | |
Jury : | Président / Présidente : Sandra Camus |
Examinateurs / Examinatrices : Joël Brée | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Ingrid Poncin, Arnaud Rivière |
Mots clés
Résumé
La percée des applications mobiles d’aide à l’achat est un phénomène récent. L’usage croissant du smartphone au sein du point de vente (i.e. plus de 70% des consommateurs) a conduit les distributeurs à développer ces outils pour aider les consommateurs à faire des achats plus éclairés. Cependant, à l’image des Self-services technologies (e.g. caisses automatiques), les applications d’aide à l’achat soulèvent de nombreuses questions, notamment concernant les facteurs de création de valeur pour le client. L’objectif de notre recherche consiste dès lors à mesurer la valeur d’une application mobile d’aide à l’achat, par le client, dans le contexte d’un point de vente physique. Il s’agit aussi d’en déterminer les conséquences sur la relation au point de vente. Ce travail s’appuie sur la littérature portant sur le concept de la valeur et sur les applications mobiles d’aide à l’achat. Une recherche qualitative exploratoire sous forme de focus groups permet de mettre en exergue les bénéfices et les coûts liés à l’usage des applications mobiles au sein du point de vente. Divers éléments conditionnels pouvant modérer les effets de liens de ces applications sont également identifiés : type de point de vente (alimentaire versus multimédia), type d’application (« Pull » versus « Push ») et degré de personnalisation (personnalisé versus non personnalisé). Cela nous conduit à la construction d’une échelle de mesure de la valeur d’usage d’une application et à l’élaboration d’un modèle conceptuel qui reprend l’approche hybride de la valeur. Ce modèle vise à décrire la création d’une valeur globale résultant de l’usage d’une application mobile d’aide à l’achat et à identifier l’impact de cette valeur globale sur la fidélité. Ce modèle est testé par le biais d’une méthodologie expérimentale pour laquelle des applications fictives ont été spécialement conçues. Cinq études quantitatives successives sont menées sur un échantillon global de plus 1000 étudiants. Des analyses multi-groupes permettent de mesurer les effets modérateurs des éléments conditionnels : Les résultats montrent que la valeur globale induite par l’usage de ces applications mobiles influence la fidélité envers le point de vente. Chacun des éléments conditionnels présente des effets modérateurs sur les liens du modèle. Les effets modérateurs du type d’application « Push » combinés au fort degré de personnalisation obtiennent les meilleurs résultats avec la création d’une valeur globale conséquente impactant la fidélité envers le point de vente.