Thèse soutenue

La motion transubjective : un mouvement d’autoréalisation de soi impulsé par la méthode du psychodrame existentiel

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Auteur / Autrice : Corinne Gal
Direction : Vincent EstellonBrigitte Leroy-Viémon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : PSYCHOLOGIE Spécialité Psychologie et Psychopathologie Cliniques
Date : Soutenance le 21/10/2017
Etablissement(s) : Montpellier 3
Ecole(s) doctorale(s) : Territoires, Temps, Sociétés et Développement
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : EPSYLON - Dynamique des capacités humaines et des conduites de santé - Dynamique des capacités humaines et des conduites de santé / EPSYLON
Jury : Président / Présidente : Jean-Michel Vives
Examinateurs / Examinatrices : Vincent Estellon, Marc Lévêque
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Robert

Résumé

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Cette thèse montre comment le travail thérapeutique, en psychodrame existentiel de groupe, permet un accès direct à « l’être-du-patient », sans sacrifier du temps au démêlage des représentations. Dans ce cadre, la motion individuelle sollicitée se transforme, via l’intersubjectivité, pour se loger « entre » (aida) les membres du groupe. Elle y prend une forme transubjective qui s’amplifie par résonnance, pour délivrer une tonalité climatique singulière au groupe. J’ai nommé cette nouvelle dynamique : motion transubjective. Fonctionnant rythmiquement sur les pôles « ouverture-fermeture », la motion transubjective ouvre à l’espace corporel du Sentir, du « sens commun », et favorise un ajustement apaisé des patients au monde qui les entoure.Pour servir la thèse et modéliser ce concept, trois recherches-actions sont présentées (menées auprès de différentes populations : travailleurs sociaux, personnes atteintes de V.I.H. et personnes souffrant de psychose). Elles révèlent la valeur opératoire de la motion transubjective, au cœur même de l’intersubjectivité humaine, que cette dernière soit celle des foules, celle qui tient en contact les membres d’un groupe ou l’aida que créent ensemble le thérapeute et son patient. Enfin, ces trois recherches-actions concourent, en psychologie clinique, à la modélisation d’un processus émergent d’autoréalisation de soi, dans la rencontre avec le monde, qui se déploie dans la sphère de la corporalité.Outre la proposition d’un outil groupal -le psychodrame existentiel- cette thèse en discute les conditions de mise en œuvre (en termes de dispositif d’intervention clinique) afin d’en comprendre les leviers thérapeutiques.