Comptage d'orbites périodiques dans le modèle de windtree
Auteur / Autrice : | Angel Pardo |
Direction : | Pascal Hubert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques et informatique. Mathématiques |
Date : | Soutenance le 22/06/2017 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Mathématiques et Informatique de Marseille (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de mathématiques de Luminy (Marseille ; 19..-1993) |
Jury : | Président / Présidente : Marie-Claude Arnaud |
Examinateurs / Examinatrices : Erwan Lanneau, Nicolas Bedaride, Anton Zorich, Alejandro Maass, Carlos Matheus | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jayadev Athreya, Howard Masur |
Mots clés
Résumé
Le problème du cercle de Gauss consiste à compter le nombre de points entiers de longueur bornée dans le plan. Autrement dit, compter le nombre de géodésiques fermées de longueur bornée sur un tore plat bidimensionnel. De très nombreux problèmes de comptage en systèmes dynamiques se sont inspirés de ce problème. Depuis 30 ans, on cherche à comprendre l’asymptotique de géodésiques fermées dans les surfaces de translation. H. Masur a montré que ce nombre a une croissance quadratique. Calculer l’asymptotique quadratique (constante de Siegel–Veech) est un sujet de recherches très actif aujourd’hui. L’objet d’étude de cette thèse est le modèle de windtree, un modèle de billard non compact. Dans le cas classique, on place des obstacles rectangulaires identiques dans le plan en chaque point entier. On joue au billard sur le complémentaire. Nous montrons que le nombre de trajectoires périodiques a une croissance asymptotique quadratique et calculons la constante de Siegel–Veech pour le windtree classique ainsi que pour la généralisation de Delecroix– Zorich. Nous prouvons que, pour le windtree classique, cette constante ne dépend pas des tailles des obstacles (phénomène “non varying” analogue aux résultats de Chen–Möller). Enfin, lorsque la surface de translation compacte sous-jacente est une surface de Veech, nous donnons une version quantitative du comptage.