Thèse soutenue

Schizophrénie et conscience : facteurs et fonctionnements psychologiques associés au processus de rétablissement

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Auteur / Autrice : Wafia Bouroubi-Loquet
Direction : Anne Andronikof-Sanglade
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 15/11/2019
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : CLInique PSYchanalyse Développement (2014-... ; Nanterre)
Jury : Président / Présidente : Cyrille Bouvet
Examinateurs / Examinatrices : Anne Andronikof-Sanglade, Cyrille Bouvet, Jérôme Englebert, Marie-Carmen Castillo, Cécile Omnes
Rapporteurs / Rapporteuses : Jérôme Englebert, Marie-Carmen Castillo

Mots clés

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Résumé

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La schizophrénie est un trouble psychiatrique qui représente un handicap psychique majeur dans notre société, avec une surmortalité élevée. Dans cette recherche nous avons investigué les facteurs et fonctionnements psychologiques associés au processus de rétablissement de la schizophrénie, en comparant des groupes de personnes atteintes de schizophrénie « non rétablies » et « en voie de rétablissement » avec un groupe « tout venant ». Pour ce faire, nous avons utilisé des entretiens semi-directifs, le Rorschach SI et les échelles : IS (insight), ERCS22 (conscience de soi), IRI (empathie), STORI (rétablissement) et CDSS (dépression). Les résultats révèlent qu’il n’y a pas de différence significative entre nos échantillons tout venant et atteint de schizophrénie concernant l’empathie, la conscience de soi (1) ; il n’y a pas de différence significative entre nos groupes rétablis et en voie de rétablissement concernant la conscience de soi, l’empathie émotionnelle, le traitement de l’information, la médiation, la perception de soi et la perception des relations (2a) ; une différence significative est observée concernant l’empathie cognitive, l’insight, l’idéation et le contrôle et la tolérance au stress entre nos groupes non rétablis et en voie de rétablissement (2b) ; il n’y a pas de différence significative entre nos groupes non rétablis et en voie de rétablissement concernant la dépression et les idées suicidaires (3). Ces résultats précisent le processus de rétablissement dans le cadre de la schizophrénie, à savoir une transformation majorant du rapport à soi et à l’autre, impliquant une nouvelle façon pour l’individu de se ressentir et de vivre avec soi-même.