Thèse soutenue

Edward Albee, dramaturge iconoclaste

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Auteur / Autrice : Patricia Basdevant-Corbier
Direction : Sylvie Mathé
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Etudes anglophones
Date : Soutenance le 09/12/2017
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'études et de recherches du monde anglophone (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône)
Jury : Président / Présidente : John S. Bak
Examinateurs / Examinatrices : Sophie Vallas
Rapporteurs / Rapporteuses : Thierry Dubost

Résumé

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Figure patricienne incontournable du panorama de la création théâtrale, digne successeur d’Eugene O’Neill, de Tennessee Williams et d’Arthur Miller, Edward Albee (1928-2016) a insufflé une nouvelle vitalité au théâtre américain. Son œuvre iconoclaste, reçue avec ricanements, consternation ou enthousiasme, rejette l’existence d’une coupure entre la réalité, ses apparences, et l’imaginaire. Meneur de jeu imaginatif et provocateur, Albee cherche à produire un théâtre “réaliste” en abordant le problème des rapports entre apparences et réalité dans le théâtre du monde (Theatrum Mundi), sur le plan social (rôle et dimension humaine), logique (sens et non sens) et psychologique (raison et folie), ainsi que sur le plan de la représentation théâtrale (personnage et acteur). Cette étude explore, sous l’angle de la métaphore du jeu, les dernières pièces du dramaturge, riches en questionnements philosophiques, qui présentent le parcours initiatique du Sujet entre représentation et expérience, imaginaire et réalité. Du jeu au “je”, le personnage protéen, dans les coulisses du théâtre de l’intime, prépare son audition sur la scène du théâtre du monde. Empreinte de mystère, de poésie, de sagesse, de cocasserie ou de pathétique, l’aire de jeu inédite du dramaturge, où se prépare une expérience de vérité, déploie une vision humaniste optimiste qui ouvre in fine sur l’expérience esthétique de la catharsis.