Thèse soutenue

Négation de l'identité et destruction de l'autre dans Scorpio City (1998), Relato de un asesino (2002) et Satanás (2002) de Mario Mendoza (Colombie,1964)

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Auteur / Autrice : Luis Fernando Arévalo Viveros
Direction : Dante Barrientos Tecún
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues, littératures et civilisations romanes
Date : Soutenance le 03/12/2018
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche :  : Centre aixois d'études romanes (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône)
Jury : Président / Présidente : Cecilia González
Examinateurs / Examinatrices : Néstor Ponce
Rapporteurs / Rapporteuses : Néstor Salamanca León, Raúl Caplán

Résumé

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Cette recherche a pris comme point de départ la question: Comment dans la trilogie des romans Scorpio City (1998), Relato de un asesino (2001) et Satanás (2002) de l’auteur colombien Mario Mendoza Zambrano, la négation de l’identité des personnages criminels est-elle un processus de construction discursive qui conduit à la destruction des autres comme représentations du moi rejeté ? L’exploration, situé dans une perspective théorique et méthodologique sémiotique – discursive, a eu comme hypothèses centrales le fait que l’identité est un signe discursif érigé dans l’interaction sociale et que la négation de cette dernière conduit à la rupture du principe de régulation du discours et à des faits de violence criminelle. Du parcours interprétatif – génératif réalisé dans la thèse nous avons conclu que, dans la trilogie de romans et chez les personnages étudiés, la construction discursive des identités et la négation de ce sens d’eux-mêmes instaure la violence comme une forme de vie qui mobilise les programmes narratifs criminels. Les faits violents sont orientés par un schéma narratif récurrent dans l’environnement culturel énoncé dans les histoires, processus organisé et énoncé de la manière suivante : construction discursive des identités ; rencontre avec un Moi – soi-même et autres qui se répudient et se nient, le réveil, la disposition et l’inclinaison passionnelle dysphoriques ; l’absurde et la perte de sens ; la crise, la disparition du langage et de l’identité discursive, la violence et la mort du soi-même comme autre et des autres.