Thèse en cours

Exploration des dynamiques d’activation et d’inhibition dans l’amorçage semantique et de leurs dysfonctionnements dans la schizophrenie et dans la maladie d’alzheimer

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Triangle exclamation pleinLa soutenance a eu lieu le 11/04/2012. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Nelly Darmon
Direction : Sylvane FaureFrédéric Lavigne
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Psychologie
Date : Inscription en doctorat le 19/02/2008
Soutenance le 11/04/2012
Etablissement(s) : Nice
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, sciences humaines et sociales (Nice ; 1992-2016)

Résumé

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L’étude des effets d’amorçage permet de décrire les processus cognitifs en jeu dans la récupération de l’information stockée en mémoire sémantique et d’en explorer les dysfonctionnements. Ces effets sont étudiés dans la schizophrénie afin de comprendre la perturbation des processus qui contribuerait au trouble de la pensée formelle. Dans la maladie d’Alzheimer, l’étude des effets d’amorçage tente de décrire la nature de la dégradation des représentations sémantiques. Or, il s’avère que l’interprétation des processus qui domine aujourd’hui, en termes de processus automatique vs. contrôlé, ainsi que la description des relations entre les concepts en mémoire ne permettent pas d’avoir une vue univoque des altérations dans ces pathologies. Deux protocoles originaux d’amorçage simple et multiple nous ont permis de décrire de façon plus élémentaire, d’une part, les processus en termes d’activation et d’inhibition, et d’autre part, l’organisation des connaissances en mémoire en termes de force d’association et de taille de champ. La série expérimentale chez les sujets sains a permis de dissocier les composantes activatrices et inhibitrices du processus d’amorçage et montre que les processus inhibiteurs peuvent être de nature automatique. Les perturbations des effets d’amorçage chez les patients schizophrènes seraient la conséquence d’une mise en jeu anormalement « augmentée » de la composante inhibitrice automatique, alors que celles des patients Alzheimer résulteraient d’une altération des liens associatifs entre les concepts en mémoire. Ces résultats sont discutés selon un modèle cortical qui semble fournir un cadre commun à bon nombre de données de la littérature.