Thèse soutenue

Les Gautier, Mallarmé et Shu Lin. Aspects des échanges littéraires franco-chinois au XIXe siècle

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Jingwen Liu
Direction : Bernard FrancoYvan Daniel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature comparée
Date : Soutenance le 01/12/2021
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre de recherche en littérature comparée (Paris)
Jury : Président / Présidente : Stéphane Feuillas
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Yves Masson
Rapporteurs / Rapporteuses : Stéphane Feuillas, Siyan Jin

Résumé

FR  |  
EN

Les échanges littéraires franco-chinois sortent la perspective des échanges transfrontaliers d’un eurocentrisme qui contraigne le champ d’étude de la littérature comparée et favorisent l’étude des rapports entre l’identité et l’altérité, le nationalisme et l’exotisme. En se concentrant sur le XIXe siècle, cette recherche vise, en partie, à illustrer la représentation littéraire de la Chine sous le plume des Gautier et de Mallarmé. En même temps, elle tente de dévoiler l’image de l’Autre qui relève d’une construction subjective. Le point de vue critique de Théophile Gautier déclaré dans Les Beaux-arts en Europe est représentatif des attitudes des intellectuels français du XIXe siècle vers la Chine : c’est une attitude éclectique entre le nationalisme et l’exotisme, entre l’aspiration vers l’Autre et l’insistance sur les valeurs appartenant au « moi ». À côté de l’imagologie, le sujet de la thèse porte sur l’étude de la traduction littéraire. Quant à la Chine, le XIXe siècle témoigne de sa première importation du roman étranger. La traduction de La Dame aux camélias réalisée par Shu Lin et la traduction des poèmes chinois de Judith Gautier sont étudiées parallèlement pour que des transformations, des variations, voire des déformations dans leur traduction soient analysées sur les deux plans suivants : le contexte historiques et culturelles ; la subjectivité de l’écrivain-traducteur/l’écrivaine-traductrice.