Développement de cellules solaires pérovskites semi-transparentes de type P-I-N dans la perspective d'une application tandem
Auteur / Autrice : | Thibault Lemercier |
Direction : | Lionel Flandin, Lara Perrin, Émilie Planès, Solenn Berson |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Matériaux, Mécanique, Génie civil, Electrochimie |
Date : | Soutenance le 04/12/2020 |
Etablissement(s) : | Chambéry |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Ingénierie - matériaux mécanique énergétique environnement procédés production (Grenoble ; 2008-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'électrochimie et de physicochimie des matériaux et des interfaces (Grenoble ; 1995-....) - Laboratoire d'innovation pour les technologies des énergies nouvelles et les nanomatériaux (Grenoble) |
Jury : | Président / Présidente : Fannie Alloin |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Jacques Simon | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Mireille Richard-Plouet, Frédéric Sauvage |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le cœur de cette thèse expérimentale porte sur l’élaboration et le développement de cellules solaires pérovskites en simple jonction et ce, essentiellement dans la structure de type P-I-N, i.e. avec l’ordre des dépôts (par spin coating) suivant : couche de transport de trous / couche pérovskite / couche de transport d’électrons. Le fort potentiel des matériaux pérovskites dans le photovoltaïque et en particulier pour des applications tandems (avec silicium, notamment) a orienté cette thèse vers l’objectif d’aboutir à des dispositifs pérovskites dans une configuration semi-transparente. Les travaux réalisés portent donc sur deux axes majeurs, chacun réalisés avec deux matériaux pérovskites différents, à savoir la pérovskite CH3NH3PbI3{Cl} puis la pérovskite (CH(NH2)2)1-yCsyPb(I1-xBrx)3, dont l’évolution se caractérise par de meilleures efficacités, stabilités et reproductibilités.Le premier axe est consacré à la mise en œuvre de cellules solaires opaques en s’intéressant notamment à la cristallisation de la couche pérovskite sur la couche de transport de trous. Ceci a été effectué en fonction de la nature de cette dernière, des paramètres relatifs à l’utilisation de l’anti-solvant et de ceux relatifs au recuit thermique de la couche pérovskite.Enfin le second axe majeur traite de l’adaptation de ces dispositifs opaques en dispositifs semi-transparents via, d’abord, l’optimisation de l’interface de type N et, ensuite, l’intégration d’une électrode transparente conductrice. La compatibilité de cette électrode avec ces dispositifs pérovskites et les caractéristiques photovoltaïques de ces derniers dans la configuration semi-transparente ont également été investiguées.