évaluation et correction du flou respiratoire en médecine nucléaire sans matériel externe
Auteur / Autrice : | David Morland |
Direction : | Nicolas Passat, Dimitri Papathanassiou |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Recherche clinique, innovation technologique, santé publique |
Date : | Soutenance le 18/05/2020 |
Etablissement(s) : | Reims |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences Fondamentales et Santé (Reims, Marne) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche en Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication (CRESTIC) EA 3804 (Reims, Marne) |
Jury : | Président / Présidente : Marc-Étienne Meyer |
Examinateurs / Examinatrices : Nicolas Passat, Dimitri Papathanassiou, Frédérique Frouin, Fabrice Hubelé | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédérique Frouin |
Mots clés
Résumé
Le mouvement respiratoire engendre une dégradation des images de médecine nucléaire et a des conséquences cliniques en termes de détectabilité et de caractérisation des lésions. Nous présentons dans ce travail plusieurs expérimentations concernant deux méthodes destinées à la correction du flou respiratoire en médecine nucléaire, sans nécessité de recours à un quelconque matériel externe.Une première méthode est basée sur l’estimation du signal respiratoire à partir de l’évolution de l’activité de la région diaphragmatique en TEMP et en scintigraphie planaire pulmonaire. Cette méthode détecte automatiquement la région diaphragmatique et permet, après filtrage, de recueillir un signal respiratoire fidèle. L’amplitude du signal sert de base pour la formation d’une image figée, affranchie du flou respiratoire.Une seconde méthode est basée sur la sélection aléatoire de portions de l’acquisition, l’image finale retenue correspondant à l’arrangement aléatoire le moins flou. Cette méthode recourt à un index d’estimation objectif du flou cinétique, développé et testé dans ce travail.