Analyse et optimisation pluridisciplinaire de la performance en vélo tout terrain cross-country olympique (VTT XCO)
Auteur / Autrice : | Simon Devys |
Direction : | Denis Bertin, Guillaume Rao |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du Mouvement Humain |
Date : | Soutenance le 05/06/2019 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences du Mouvement Humain (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des Sciences du Mouvement Etienne Jules Marey (ISM) |
Jury : | Président / Présidente : Frédérique Hintzy-Cloutier |
Examinateurs / Examinatrices : Nicolas Peyrot | |
Rapporteurs / Rapporteuses : William Bertucci, Vincent Martin |
Mots clés
Résumé
Ce travail de thèse s'articule autour des caractéristiques de la performance dans la discipline du Vélo Tout-Terrain Cross-Country Olympique (VTT XCO). La performance produite dans une situation d’interaction homme-matériel résulte de l’adéquation optimale entre le pratiquant et son matériel. Elle résulte aussi bien de facteurs mécaniques (géométrie et rigidité du cadre, réglage des suspensions, taille des pneumatiques, transmission), biomécaniques (adoption d’un patron de pédalage adapté au terrain), physiologiques (économie du geste, endurance, fatigue) ou encore motivationnels (confiance en soi). La discipline spécifique du XCO a fortement évolué, au niveau réglementaire et technologique, depuis un peu moins d'une décennie. C’est pourquoi l’objectif de mes recherches a été de caractériser à la fois la performance in-situ et en laboratoire de manière à améliorer notre compréhension de la discipline dans son état actuel, afin de proposer des interventions au niveau de l'entrainement et sur des aspects plus fondamentaux du geste de pédalage en VTT. En s’intéressant notamment à la pratique de haut-niveau, à la dynamique des efforts et à certains aspects biomécaniques du pédalage, les résultats de ces travaux nous ont permis de mettre en évidence que le format actuel de course correspond à une épreuve de haute intensité à la fois acyclique et intermittente, mais aussi que la modification du matériel n’entraine pas forcément de changement dans le pattern de pédalage des coureurs.