Thèse soutenue

Les peintures murales des "chapelles" de Baouît (VIe-IXe siècles) : images d’une communauté monastique en Égypte byzantine et arabe

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Auteur / Autrice : Héléna Rochard
Direction : Catherine Jolivet-Lévy
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire et archéologie du monde byzantin et post-byzantin
Date : Soutenance le 14/06/2017
Etablissement(s) : Paris Sciences et Lettres (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Établissement de préparation de la thèse : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....)
Laboratoire : Orient et Méditerranée (Ivry-sur-Seine, Val de Marne ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Ioanna Rapti
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Jolivet-Lévy, Ioanna Rapti, Jean-Michel Spieser, Marie-Hélène Rutschowscaya, Florence Calament, Włodzimierz Godlewski
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Michel Spieser, Marie-Hélène Rutschowscaya

Résumé

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Les peintures murales de Baouît ont suscité dès leur découverte l’intérêt des historiens de l’art et en particulier des spécialistes de l’Orient chrétien. Devenues un corpus emblématique de l’art copte, à la charnière de l’Antiquité tardive et du haut Moyen Âge, elles représentent une manne iconographique d’autant plus exceptionnelle que les décors de cette période sont rares autour du bassin méditerranéen. Tout en se faisant l’écho des édifices protobyzantins en grande partie disparus, elles rendent compte d’une communauté monastique florissante au début de l’époque arabe. Elles constituent également une source précieuse, complémentaire des textes, sur la vie spirituelle des moines d’Égypte. La présente étude est le fruit d’une synthèse opérée entre la relecture de la documentation ancienne et les données apportées par les investigations récentes. La reprise des travaux archéologiques sur le site invitait à reconsidérer l’ensemble du matériel pictural mis au jour au début du XXe siècle, en vue notamment de préciser, à la lumière des programmes iconographiques et des nouvelles découvertes, la fonction et la datation desdites chapelles. Enfin, elle apporte un éclairage unique sur les peintres qui ont œuvré à Baouît et qui ont transmis, par l’intermédiaire de leur travail pictural, une image de leur communauté et une part de la spiritualité égyptienne.