Thèse soutenue

Reproduire les ruines au XIXe siècle : pour une approche comparative de la représentation photographique des sites archéologiques en Méditerranée : l'exemple de l'Algérie et de l'Italie

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Auteur / Autrice : Anissa Yelles
Direction : Alain SchnappJean-Philippe Garric
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie et sciences de l'antiquité
Date : Soutenance le 25/11/2017
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Archéologie (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Archéologies et sciences de l'Antiquité (Nanterre ; 1999-....)
Jury : Président / Présidente : Manuel Royo
Examinateurs / Examinatrices : Alain Schnapp, Jean-Philippe Garric, Nabila Oulebsir, Dominique de Font-Réaulx
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Yves Marc

Mots clés

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Résumé

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Notre recherche entend déterminer les éléments constitutifs de la photographie de ruines au XIXe siècle pour tenter de définir ce modèle de représentation de la trace archéologique. Cette étude s'attache à comprendre comment les sites archéologiques de la Méditerranée ont été reproduits à travers une photographie d'archéologie dont les règles scientifiques ne sont pas encore fixées au XIXe siècle. Pour conduire cette recherche, nous nous sommes proposés d'appliquer une méthode comparative, en analysant la production réalisée par les photographes dans deux contextes géographiques et géopolitiques différents, dans le cadre de fouilles, de voyages personnels ou de voyages d'explorations archéologiques. Compte tenu de critères historiques et socio-culturels pertinents, nous avons sélectionné deux pays des deux bords méditerranéens, l'Italie et Algérie. Deux destinations scientifiques mais aussi touristiques propices à la découverte physique de l'expérience archéologique pour les photographes de la période étudiée, et ce du simple fait de la richesse et de la diversité de leur patrimoine archéologique. Deux destinations qui ont également connu une histoire de l'archéologie, et un développement des fouilles distincts sur bien des aspects. À partir d'un corpus relativement important, la démarche comparatiste que nous avons choisie d'appliquer nous a permis d'observer, de décrire et de comprendre la manière dont les photographes ont contribué à la structuration et à la circulation des imaginaires relatifs aux sites archéologiques entre l'Europe (en particulier l'Italie) et l'Afrique Nord (l'Algérie) au XIXe siècle. Aussi, par l'intermédiaire d'un protocole bien défini , et d'une sélection de corpus (principalement centrée sur la production des photographes français), nous avons pu souligner un ensemble de systèmes de représentations de la ruine lié à un imaginaire commun des pays Méditerranéens.