Thèse soutenue

Maîtrise de l’azote en système irrigué : application au contexte méditerranéen

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Auteur / Autrice : Mohammad Barakat
Direction : Rafael Angulo-JaramilloBruno Cheviron
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Environnement
Date : Soutenance le 12/05/2017
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de Chimie (Lyon ; 2004-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Ecole nationale des travaux publics de l'Etat (Vaulx-en-Velin, Rhône ; 1975-....)
Laboratoire : Laboratoire d'Écologie, des Hydrosystèmes Naturels et Anthropisés
Jury : Président / Présidente : Yves Perrodin
Examinateurs / Examinatrices : Nadia Carluer
Rapporteurs / Rapporteuses : Isabelle Cousin, Chantal Gascuel

Résumé

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La maîtrise du transfert de nitrates sous les systèmes irrigués est un objectif primordial dans l’agriculture moderne. Celle-ci exige la recherche, surtout en plein champ, de conduire une stratégie optimale de fertigation. Dans ce but, un protocole expérimental sur une parcelle de 2 ha a été mis en oeuvre pour analyser le devenir de l’’azote sous différents scénarios d’irrigation et de fertilisation d’une culture de maïs. Dans l’articulation de ce travail, et pour pouvoir étudier la dynamique de l’azote en systèmes irrigués, nous avons tout d’abord réussi à définir et clarifier la relation ambigüe entre la méthode d’irrigation (irrigation gravitaire, par aspersion ASP, en goutte à goutte de surface GGS ou enterré GGE) et les différentes transformations de l’azote (Fixation, Minéralisation, Immobilisation, Nitrification, Dénitrification et Volatilisation). Cette relation, peu claire et non traitée dans d’autres études similaires, a été étudiée en mettant l’accent sur l’effet de certains facteurs, comme par exemple, l’humidité de sol et sa température, sur l’activité microbienne et donc sur les différentes transformations de l’azote (comme la minéralisation) et ce en mettant en avant la relation directe ou indirecte avec les méthodes d’irrigation. Une différence significative a été observée pour la minéralisation in situ entre les traitements sans aucun apport d’engrais menés sous les deux méthodes d’irrigation GGE et ASP. Une méthode manuelle d’analyse a été ensuite mise au point et validée pour déterminer la concentration en azote dans les échantillons de sol prélevés dans le cadre de ce travail. Cette méthode peu onéreuse pourrait être profitable aux agriculteurs. Les données issues de l’ensemble des traitements ont été utilisées pour modéliser les flux hydriques et azotés à l’aide de modèle HYDRUS-2D pour les systèmes par aspersion et en goutte à goutte enterré. L’analyse de sensibilité aux paramètres liés au transfert de nitrates du modèle de transfert a permis d’estimer la dynamique azotée pour d’autres contextes hydro-pédo-climatiques plus complexes. En conclusion, la présente thèse a permis d’améliorer la connaissance du fonctionnement de la fertigation en irrigation goutte à goutte enterré par comparaison avec l’aspersion, en milieu méditerranéen, en vue d’une diminution des entrants agrochimiques dans un contexte d’économie de la ressource en eau.