Thèse soutenue

Patrimoines archéologiques en terre et développement local : enjeux interdisciplinaires et perspectives de formation

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Auteur / Autrice : David Gandreau
Direction : Hubert Guillaud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Architecture
Date : Soutenance le 14/12/2017
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale sciences de l'homme, du politique et du territoire (Grenoble ; 2001-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Architecture, environnement et cultures constructives (Grenoble)
Jury : Président / Présidente : Corinne Castel
Examinateurs / Examinatrices : Hubert Guillaud, Annick Daneels, Hamady Bocoum, Romain Lajarge
Rapporteurs / Rapporteuses : Corinne Castel, Patrick Pérez

Résumé

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Très présents sur les sites archéologiques, les vestiges d’architecture de terre suscitent un intérêt grandissant, pour la communauté scientifique, pour les autorités en charge de la protection du patrimoine, pour les populations locales et pour le grand public, amateur de tourisme culturel. De plus en plus de projets d’étude, conservation et mise en valeur des vestiges en terre sur les sites archéologiques voient le jour dans le monde, dans une perspective d’apport du patrimoine au développement local et territorial. Ces projets font appel à des compétences multiples, empruntant notamment aux disciplines de l’archéologie, de l’architecture, de la conservation, et au domaine de la valorisation patrimoniale. Des acteurs aux profils variés sont ainsi amenés à collaborer sur des projets à la fois plus nombreux et plus complexes, intégrant les apports et attentes de parties prenantes très diversifiées, dans une approche holistique et contextualisée de gestion du patrimoine (Agnew et Bridgland 2006).Les modalités de ces nouvelles collaborations sont étudiées en profondeur dans cette thèse, afin d’analyser les enjeux interdisciplinaires et les enjeux de formation qui en résultent. Nous faisons l’hypothèse que les rapprochements entre les différents acteurs concernés par le patrimoine archéologique génèrent des perspectives de formations plus spécifiques, voire l’émergence de nouveaux métiers au carrefour des disciplines, qui seraient en mesure de mieux répondre aux attentes actuelles vis-à-vis de ce patrimoine.La recherche est fondée sur des enquêtes de terrain et des rencontres d’acteurs menées sur le long terme (quinze années d’exercice scientifique et professionnel), sur cinq sites principaux et douze sites de référence, principalement en Asie, mais aussi en Afrique et en Amérique Latine. Une grille d’analyse permet de confronter les pratiques observées sur ces terrains d’étude aux recommandations internationales en termes d’étude, conservation et valorisation du patrimoine archéologique en terre. Ces recommandations sont issues d’un corpus composé de publications de référence, de chartes et déclarations internationales, de conférences sur l’architecture de terre et de programmes internationaux sur cette thématique. Les résultats de l’analyse comparative nous amènent à faire des propositions méthodologiques et à énoncer des lignes directrices de programmes de formations plus spécifiques. Nous souhaitons ainsi contribuer aux dynamiques de recherche et d’enseignement qui se mettent en place autour du patrimoine archéologique en terre et de son apport au développement local.