Thèse soutenue

Comportements d'épargne des ménages français et européens

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Auteur / Autrice : Céline Antonin
Direction : Jérôme BourdieuMuriel Roger
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Analyse et politique économiques
Date : Soutenance le 25/10/2017
Etablissement(s) : Paris, EHESS
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale d'Économie (Paris)
Jury : Président / Présidente : Philippe Aghion
Examinateurs / Examinatrices : Didier Blanchet, Anne Lavigne, Xavier Ragot

Résumé

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Cette thèse étudie les déterminants de l’épargne des ménages, à la fois dans leur dimension microéconomique et macroéconomique, en coupe et en panel. L’étude de ces déterminants ne se limite pas au cas français, mais est également étendue à la zone euro, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Le premier chapitre introductif rappelle les principaux modèles et théories de l’épargne développés depuis les années 1930, et compare les approches macroéconomique et microéconomique de l’épargne des ménages. Les principales différences entre ces deux approches sont mises en exergue, ainsi que les hypothèses qui sous-tendent le passage du niveau micro au niveau agrégé. Dans un deuxième chapitre, on teste d'abord l’homogénéité des comportements d'épargne en étudiant les liens entre taux d’épargne et revenu (courant et permanent) des ménages français, à partir des données de l'enquête INSEE Budget de famille 2011. On met ensuite empiriquement en évidence et on quantifie une épargne de précaution liée au risque sur le revenu. Dans un troisième chapitre, on s’attache à décrire et à expliquer l’hétérogénéité des comportements d’épargne à l’intérieur et entre les pays européens, à partir des déterminants socio-économiques et des variables de protection sociale. On cherche ainsi à mettre en évidence un effet d'éviction entre épargne publique et épargne privée. Le dernier chapitre exploite la dimension macroéconomique de l'épargne et de la consommation : on passe en revue les principaux déterminants de la consommation (donc de l’épargne), avec une analyse particulière de l’effet de richesse, c’est à dire l’impact du patrimoine financier et immobilier sur le comportement d’épargne.