Thèse soutenue

Se confronter à bien meilleur que soi peut-il être bénéfique ? : influence de l’intensité de la comparaison ascendante sur l’évaluation de soi et la performance

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Auteur / Autrice : Maxime Charrier
Direction : Olivier Rascle
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences et techniques des activités physiques et sportives
Date : Soutenance le 14/12/2016
Etablissement(s) : Rennes 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences humaines et sociales (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019)
Jury : Président / Présidente : Nicolas Michinov
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Christine Toczek-Capelle, Michaël Attali
Rapporteurs / Rapporteuses : Julie Boiché, Aïna Chalabaev

Résumé

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Cette thèse vise à étudier les effets, bénéfiques ou délétères, de l’intensité de la comparaison ascendante sur l’évaluation de soi et la performance. Dans une série de cinq études, nous avons placé au coeur de nos investigations une controverse relative aux effets d’une comparaison ascendante forte par rapport à une comparaison ascendante modérée.La comparaison ascendante forte se révèle bénéfique à court terme, les participants améliorant leur performance, ce qui n’est pas systématiquement le cas pour une comparaison ascendante modérée (études 1, 2 et 3). En revanche, en ce qui concerne l’évaluation de soi, à l’exception de l’étude 1, une comparaison ascendante forte n’entraîne pas toujours une évaluation de soi inférieure à une comparaison ascendante modérée.Nous avons également cherché à clarifier cette controverse en interrogeant le rôle joué par les attributions causales (Weiner, 1985) dans l’évolution constatée de la performance. En interrogeant les attributions des participants, nous constatons une prévalence des attributions à l’effort (étude 2) ainsi qu’une corrélation positive entre celles-ci et les attentes de réussite (études 3, 4 et 5) dans la condition de comparaison ascendante forte. D’autre part, en manipulant les attributions de la cible de comparaison, il apparaît que les participants exposés à un feedback d’échec et des attributions à l’habileté présentent un niveau d’évaluation de soi plus faible qu’en l’absence de feedback d’échec (étude 4). De surcroît, les attributions à l’effort contribuent au maintien de l’évaluation de soi uniquement en présence de trois cibles en comparaison d’une seule cible (étude 5).