Thèse soutenue

Etudes analytiques et expérimentales de l'instabilité d'une compression axiale

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Auteur / Autrice : Lu Zhang
Direction : Julian Scott
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mécanique
Date : Soutenance le 29/11/2016
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Mécanique, Energétique, Génie Civil, Acoustique (Villeurbanne ; 2011-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : École Centrale de Lyon (1857-....)
Laboratoire : Laboratoire de mécanique des fluides et acoustique (Rhône)
Jury : Président / Présidente : Isabelle Trebinjac
Examinateurs / Examinatrices : Julian Scott, Xavier Ottavy, Anna Young
Rapporteurs / Rapporteuses : Xiaofeng Sun, José Galindo

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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Cette thèse présente l’étude analytique et expérimentale d’un système de compression axial constitue d’un compresseur, d’un plenum et d’une vanne de régulation du débit. Fondée sur le modèle de Moore-Greitzer, une approche analytique est utilisée par la suite pour interpréter les données expérimentales. Les analyses linéaires et non linéaires sont présentées, ainsi que les résultats obtenus par intégration numérique des équations du modèle non linéaire complet. Un modèle théorique simple pour les modes acoustiques observes est aussi présente. Dans les expériences, les mesures de pression ont été réalisées pour différents taux de rotation et différents vannages. Ceci a permis la détermination de l’augmentation de pression au travers du compresseur et du débit en utilisant un Venturi, ceux qui fournissent la courbe de fonctionnement du compresseur. Les fluctuations de pression sont mesurées par quatre microphones places en amont du compresseur. Nous n’avons pas observé de pompage, mais un décrochage tournant s’est produit quand le système était suffisamment vanne. Avant ceci, des fluctuations correspondant aux modes acoustiques de la conduite ont été trouvées. Au début du décrochage, une cellule de décrochage tournante d’amplitude croissante a été observée. Cependant, la cellule a rapidement éclaté, remplacée par des fluctuations aléatoires. Ainsi, pour le système de compression considéré, la situation de décrochage est mieux décrite comme étant aléatoire plutôt que rotative. Le traitement du signal (spectres en fréquence ainsi que les autocorrélations et corrélations croisées) a permis d’analyser les fluctuations de pression des modes acoustiques et du décrochage développé. Les modes acoustiques montrent des pics spectraux proches des valeurs prédites par la théorie. En présence de décrochage, le spectre est à large bande, et contient un pic de fréquence basse (∼20 Hz) suivi d’une queue s’étendant jusqu’à 1 kHz, bien au-dessus de la fréquence de rotation du rotor (∼150 Hz). Il apparait une gamme fréquentielle située entre le pic à basse fréquence et la chute à haute fréquence, dans laquelle le spectre évolue en loi de puissance. Les autocorrélations et corrélations croisées entre les différents microphones montrent des oscillations à ∼20 Hz. En appliquant un filtre passe-bas aux données, les fonctions de corrélations croisées des signaux filtres des différents microphones suggèrent l’existence d’une cellule rotative qui effectue une rotation complète en ∼0.05 s. Ceci pourrait expliquer le pic spectral a ∼20 Hz et les oscillations des fonctions de corrélation. De ce fait, les fluctuations de pression apparaissent comme contenant une forte composante aléatoire à haute fréquence, et une cellule rotative. La décorrelation du signal filtre quand la séparation en temps augmente indique que la cellule elle-même a un caractère aléatoire, plutôt qu’une forme et une vitesse rotative fixes comme dans une cellule de décrochage classique.