Le raisonnement comme compétence sociale : une comparaison expérimentale avec les théories intellectualistes
Auteur / Autrice : | Emmanuel Trouche |
Direction : | Hugo Mercier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences cognitives |
Date : | Soutenance le 15/09/2016 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Neurosciences et Cognition (NSCo) (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....) |
Laboratoire : Laboratoire Langage Cerveau Cognition (Bron) | |
Jury : | Président / Présidente : Emmanuel Sander |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Fourneret, Didier Bazalgette | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-François Bonnefon, Wim De Neys |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La majorité des recherches en sciences cognitives suppose que la fonction du raisonnement humain est d'aider l'individu à avoir de meilleures croyances et à prendre de meilleures décisions, en particulier grâce à des mécanismes mentaux d'inférences logiques. En 2011, Dan Sperber et Hugo Mercier ont proposé une vision alternative du raisonnement humain. La fonction du raisonnement serait argumentative : le raisonnement serait ce qui permet aux individus de produire et d'évaluer des arguments en contextes dialogiques. Cette thèse a d'une part pour objectif de proposer une comparaison théorique entre les théories standards du raisonnement et la théorie argumentative du raisonnement. D'autre part, elle apporte un soutien empirique a la théorie argumentative à travers différents paradigmes expérimentaux (i.e., résolution de problème individuelle, production et évaluation d'arguments individuelles, résolution de problème et échange d'arguments en groupe). Cette thèse défend non seulement la valeur explicative de la théorie argumentative du raisonnement, mais caractérise également les mécanismes cognitifs du raisonnement humain, de part leurs fonctions, leurs biais, et les contextes qui les déclenchent