Thèse soutenue

Etude de la cinématique des galaxies sur une période de 8 milliards d'années

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Debora Pelliccia
Direction : Laurence TresseBenoît Epinat
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astrophysique et Cosmologie
Date : Soutenance le 04/11/2016
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Physique et Sciences de la Matière (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'Astrophysique de Marseille (LAM)
Jury : Président / Présidente : Véronique Buat
Examinateurs / Examinatrices : Mathieu Puech, Frédéric Bournaud, Christopher J. Conselice
Rapporteurs / Rapporteuses : Sune Toft, Thierry Contini

Résumé

FR  |  
EN

Dans l'Univers local, il existe une relation très étroite entre la morphologie d'une galaxie et d'autres paramètres physiques comme, par exemple, leur cinématique intrinsèque. À grand redshift, il n'est pas clair si cette relation est toujours valide. La cinématique des galaxies est un des outils puissants pour l'étude des processus physiques qui gouvernent la formation des galaxies, en traçant les distributions intrinsèques aux galaxies de matière noire et lumineuse, et leur évolution dans le temps. Cette thèse présente le nouveau sondage HR-COSMOS, dont le but fut d'acquérir le premier échantillon statistique et représentatif de cinématique de galaxies à formation d'étoiles dans le champ profond HST/ACS COSMOS dans la plage de redshifts 0<z<1.2. Environ 800 galaxies à raie en émission ont été observées avec le spectrographe multi-fentes ESO-VLT/VIMOS dans son mode haute résolution spectrale (R=2500). J'ai effectué une analyse cinématique du sous échantillon de 82 galaxies de notre intervalle de redshifts les plus élevés 0.75<z<1.2 et j'ai établi la relation d'échelle de Tully-Fisher avec la masse stellaire à z~0.9. En utilisant la même méthodologie et analyse des données, j'ai analysé le sous-échantillon de 186 galaxies dans notre intervalle de redshifts les plus bas 0.01<z<0.375, pour tracer l'évolution de cette relation au sein du même échantillon. J'ai confirmé l'absence d'évolution de la relation de Tully-Fisher avec la masse stellaire depuis 8 milliards d'années. J'ai de plus dérivé les masses dynamiques de ces deux sous-échantillons et j'ai établi l'augmentation du rapport masse stellaire sur masse dynamique et de sa dispersion en fonction de la masse stellaire.