Structure et dynamique des cellules vivantes : comparaison des méthodes non-intrusives par microscopie cohérente avec les expériences d'indentation par AFM
Auteur / Autrice : | Cristina Martinez Torres |
Direction : | Françoise Argoul |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance le 25/09/2015 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Physique et Astrophysique de Lyon (1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de physique (Lyon ; 1988-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Pierre Antoine |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Paul Rieu | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Atef Asnacios, Serge Monneret |
Mots clés
Résumé
Le premier chapitre de cette thèse traite de l'importance des échelles temporelles et spatiales dans le contexte des systèmes vivants. J'y décris également les principaux composants de la réponse mécanique des cellules vivantes. Après ce chapitre introductif, le deuxième chapitre est dédié à la réponse mécanique des cellules évaluée avec l'AFM et en particulier, son aspect dynamique. Je présente d'abord l'analyse des courbes force-indentation, puis je propose une méthode alternative pour l'étude de la rhéologie cellulaire qui est basée sur l'excitation multifréquence du levier par bruit thermique. La DPM est l'objet du troisième chapitre où je revisite la méthode d'extraction de phase en utilisant la transformation en ondelette à deux dimensions. Ensuite je montre comment la DPM peut être utilisée pour caractériser les fluctuations temporelles et la morphologie de différents types de cellules du sang et de cellules adhérentes. Finalement, le chapitre quatre est un chapitre de conclusion où je fais une synthèse des résultats obtenus. Par exemple, je montre que, en comparaison avec des cellules saines, les cellules leucémiques subissent des changements morphologiques qui sont accompagnés par un comportement mécanique plus rigide et plus élastique. Cela indique que dans cet exemple la transformation cellulaire n'est pas seulement donnée par son cortex mais aussi par son cytosquelette et son couplage avec le noyau