Thèse soutenue

Étude du phénomène des soins psychiques en unité sanitaire de maison d'arrêt : traitement psychique des personnes incarcérées en maison d'arrêt, pertinence, faisabilité, limites et obstacles

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Auteur / Autrice : Paul Boissenin
Direction : Houari Maïdi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 20/11/2015
Etablissement(s) : Besançon
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés (Besançon ; 1991-2016)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de Psychologie (Besançon)
Jury : Président / Présidente : Mareike Wolf-Fédida
Examinateurs / Examinatrices : Houari Maïdi, Mareike Wolf-Fédida, Patrick Martin-Mattéra, Magali Ravit
Rapporteurs / Rapporteuses : Patrick Martin-Mattéra, Magali Ravit

Résumé

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L’offre psychothérapique aux personnes détenues en maison d’arrêt par le psychologue est importante, d’abord parce que 70 % de ces personnes sont incarcérées dans ce type d'établissement et que la majorité d’entre-elles est détenue pour des faits de violences à la personne, ensuite parce que ce travail psychique est le seul à mettre en contact avec les fondements de la personnalité. Ces soins représentent donc un enjeu de santé et sécurité mais aussi d’économiespubliques.La recherche, dans la perspective de l’analyse existentielle montre la pertinence du traitement psychanalytique pour la transformation du rapport à soi et aux autres. Mais le cadre psychothérapeutique, articulé aux soins somatiques et psychiatriques dans l’espace sanitaire, ne tient qu’en congruence avec les cadres judiciaire et pénitentiaire.Un excès de distance entre les acteurs judiciaires, pénitentiaires et sanitaires-psychothérapeutiques expose le patient à des risques et au non-sens. A l’inverse, un rapprochement excessif présente un risque de confusion.Une alliance interinstitutionnelle entre les acteurs est requise dans une éthique des limites.