Thèse soutenue

Les effets macroéconomiques des réformes fiscales et la théorie postkeynésienne de l'incidence

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Auteur / Autrice : Aurélien Beleau
Direction : Jean-Marie Monnier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 22/10/2014
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale d'Économie (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'économie de la Sorbonne (Paris ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Jean-Bernard Chatelain
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Marie Monnier, Olivier Allain
Rapporteurs / Rapporteuses : Jacques Le Cacheux, Dominique Plihon

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Comme le souligne Michàl Kalecki, la parution de la Théorie Générale a mis en exergue l’impact de la fiscalité sur la croissance économique. La théorie générale, notamment dans le chapitre XXXVI, a mis en lumière les effets bénéfiques que la fiscalité peut avoir sur la société mais sans en développer véritablement les aspects macroéconomiques importants. C’est Kalecki (1937 ; 1944) qui a véritablement mis en avant les propriétés macroéconomiques de la fiscalité à court terme, en étudiant comment les modifications de la structure fiscale influence la redistribution et la dynamique macroéconomique. Pour autant, la question de l’incidence fiscale a été surtout traitée par le courant standard où la fiscalité est observée du point de vue de ses effets désincitatifs sur les facteurs d’offre. Ce constat n’a rien d’exceptionnel si l’on tient compte de la posture académique prise par l’économie depuis la remise en cause de l’efficacité des politiques keynésienne et du développement des idées autour des questions d’incitation au début des années 1980, notamment celles qui touchent aux comportements d’activité des individus. Il faut remonter aux années 1920 pour trouver une description analytique d’une théorie de l’incidence fiscale. À cette époque Pigou se voit poser la question suivante par un jeune mathématicien nommé Ramsey : Quelle structure de la fiscalité des biens pourrait minimiser la perte de bien être à recettes données ?