Thèse soutenue

Cellules souches adultes MuStem : « Exploration de leur phénotype et leurs modalités d’action »

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Auteur / Autrice : Florence Robriquet
Direction : Laetitia GuevelKarl Rouger
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie, médecine et santé – Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance en 2014
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers (2008-2021)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Physiopathologie Animale et bioThérapie du muscle et du système nerveux (PAnTher) (Nantes)
autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques
Jury : Président / Présidente : Romain Gherardi
Examinateurs / Examinatrices : Laetitia Guevel, Karl Rouger, Romain Gherardi, Gillian Butler-Browne, David Israeli, Dominique Heymann
Rapporteurs / Rapporteuses : Gillian Butler-Browne, David Israeli

Mots clés

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Résumé

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La dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) est une maladie musculaire récessive liée au chromosome X qui représente la forme la plus fréquente et la plus sévère des dystrophies musculaires. Aujourd'hui, il n'existe pas de traitement curatif de cette maladie d'issue fatale. Une preuve d’efficacité thérapeutique a été établie dans l’UMR pour une population de cellules souches adultes résidentes du muscle, nommées cellules MuStem, dans le modèle gros animal de la maladie, le chien Golden Retriever Muscular Dystrophy (GRMD). Dans la présente thèse, une étude comparée du profil d’expression génique du muscle de chiens sains, GRMD et GRMD transplantés ainsi qu’une étude de l’expression de miRNAs nous a permis d’investiguer l’impact moléculaire de la thérapie cellulaire MuStem mais également d’approfondir la physiopathologie du chien GRMD. L’administration systémique de cellules MuStem modifie l’expression de 31 gènes impliqués dans les voies de la régénération, du complexe ubiquitine-protéasome et du métabolisme. Elle permet également de corriger l’expression tissulaire des miR-1, miR-133 et miR-486. Un second volet a visé à approfondir la caractérisation de cellules MuStem désormais isolées chez l’Homme à partir de prélèvements musculaires. De manière intéressante, nous avons décrit que les cellules MuStem humaines expriment les facteurs de pluripotence Klf4, Nanog et Oct3-4. L’étude de ces cellules en conditions oxydative et hypoxique a également démontré leur capacité d’adaptation aux changements environnementaux. L’ensemble de ces résultats nous permet de mieux définir, au sens large, les cellules MuStem qui se présentent comme potentiel produit thérapeutique pour la DMD.