Thèse soutenue

Modélisation numérique de la circulation côtière : application au transport des méduses dans les Pertuis Charentais

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Auteur / Autrice : Julien Chalumeau
Direction : Jean-Claude Mercier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Eau, sol, environnement
Date : Soutenance le 28/01/2014
Etablissement(s) : La Rochelle
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences pour l'environnement Gay Lussac (La Rochelle ; 2009-2018)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Littoral, Environnement et Sociétés (La Rochelle)
Jury : Président / Présidente : Christine Dupuy
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Claude Mercier, Christine Dupuy, Éric Thiébaut, Mikhail Karpytchev, Amandine Nicolle
Rapporteurs / Rapporteuses : Cédric Bacher, Éric Thiébaut

Résumé

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Les Pertuis Charentais sont un site d’écosystèmes interconnectés où les courants marins jouent un rôle déterminant. Un modèle de marée à haute résolution a été développé au cours de cette thèse pour comprendre et cartographier les traits principaux de la circulation hydrodynamique dans les Pertuis. Deux axes sont ainsi mis en avant dans cette étude. D’abord, un nouveau modèle de marées dans les Pertuis Charentais a été construit et validé à partir de différentes sources : données marégraphiques, données de courantomètres ADCP et images satellitaires. Une nouvelle approche de calibration de modèle de marée a été développée, basée sur la comparaison de la position de la ligne d’eau, frontière entre l’eau et la terre, avec celle prédite par le modèle. Puis dans un second temps, le transport et les agrégations en « bloom » de populations de méduses Rhizostoma, dont les proliférations et les échouages sont à l’origine de problèmes socio-économiques, ont été simulés numériquement. Des observations in situ ont permis de paramétrer le comportement de nage des méduses dans le modèle. Deux types de comportements des méduses, actif et passif ont été simulés. Les courants de marées en présence des forçages-type météorologiques ont été pris en compte. Les résultats indiquent que le comportement individuel de nage des méduses pourrait être une réponse adaptative aux facteurs abiotiques qui menacent la continuité de leur espèce mais que les courants marins restent la cause première de la formation des blooms.