Modélisation et développement d'un système d'analyse en ligne des transuraniens par spectrométrie de fluorescence X raies L
Auteur / Autrice : | Julien Py |
Direction : | Jean-Emmanuel Groetz, Jean-Charles Hubinois |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance le 08/12/2014 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Carnot-Pasteur (Besançon ; Dijon ; 2012-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Laboratoire chrono-environnement (Besançon) |
Laboratoire : Laboratoire Chrono-environnement | |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Moretto |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Emmanuel Groetz, Jean-Charles Hubinois, Philippe Moretto, Marie-Christine Lépy, Jean-Paul Quisefit, Philippe Moisy | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Christine Lépy, Jean-Paul Quisefit |
Mots clés
Résumé
Cette thèse développe un système d'analyse en ligne compact, précis, rapide et autonome par spectrométrie de fluorescence X raies L, pour quantifier les transuraniens (uranium, plutonium et américium) présents dans les solutions et effluents des procédés du plutonium. Au cours de cette étude, la configuration, les paramètres de ce système et une méthode de quantification non destructive ont été définis puis la capacité du spectromètre à dissocier ces éléments dans de fortes concentrations relatives a été vérifiée. Des solutions contenant des éléments non radioactifs ont d'abord été étudiées afin de s'affranchir des effets dus à la désintégration des transuraniens et d'optimiser efficacement le spectromètre. Par simulations Monte-Carlo avec le code PENELOPE, une méthode de quantification a été mise au point et diverses configurations pour optimiser l'intensité d'excitation de l'échantillon et mesurer une raie de diffusion Compton de la source X ont été testées numériquement. Ces configurations ont été expérimentées avec un spectromètre prototype sur des solutions non radioactives pour valider et compléter la configuration la plus intéressante. Des solutions contenant des éléments en fortes concentrations relatives ont été analysées afin de déterminer une méthode de déconvolution des spectres avec le logiciel COLEGRAM et démontrer la faculté de cette méthode à quantifier de telles solutions. Quelques solutions d'uranium et de plutonium ont été analysées pour s'approcher au plus près des futures conditions expérimentales, caractériser et diminuer les effets dus à la désintégration des radioéléments.