L’activité verrière dans le quart sud-ouest de la France du XIVe au XVIIe siècle : production, consommation, commercialisation
Auteur / Autrice : | Catherine Hébrard-Salivas |
Direction : | Danièle Foy, Isabelle Cartron |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Archéologie |
Date : | Soutenance le 16/12/2014 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre Camille Jullian (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Luc Bourgeois |
Examinateurs / Examinatrices : Danièle Foy, Isabelle Cartron, Luc Bourgeois, Claire Hanusse, Philippe Bernardi | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Claire Hanusse, Philippe Bernardi |
Mots clés
Résumé
Si la présence d’une activité verrière ne semble être connue qu’à partir du XIVème siècle dans le quart sud ouest de la France, c’est véritablement au XVIème siècle qu’elle prend toute son ampleur et atteint son apogée, au vu des nombreux ateliers établis à cette période. En confrontant les archives écrites et les « archives du sol », cette étude vise à apporter un éclairage sur l’évolution de la production du verre entre la période médiévale et la période moderne, et sur les relations qui régissent les maitres verriers, les marchands et les producteurs de matières premières entrant dans la composition du verre. Les flux d’échanges issus de cette activité verrière mettent en relief l’activité économique importante générée au départ d’installations ancrées localement à proximité des ressources forestières indispensables au fonctionnement des fours des verriers, et qui pourtant irriguent l’économie régionale en favorisant les échanges commerciaux et en développant un écosystème autour du transport, de l’activité bancaire, et du troc de marchandises. L’une des caractéristiques fortes de ces échanges commerciaux est qu’ils allient deux espaces maritimes, mer méditerranée et océan atlantique, sur un axe reliant La Rochelle à Narbonne. L’étude des objets en verre fabriqués dans cette zone géographique tend plutôt à montrer que la fabrication est diversifiée, tant vis-à-vis des types d’objets que dans les formes réalisées. Seules quelques productions locales particulières semblent s’adresser à un marché local ou régional.