Balzac et le XVIIe siècle : mémoire, création littéraire et discours moraliste dans La Comédie humaine
Auteur / Autrice : | Maxime Perret |
Direction : | Paolo Tortonese, Agnès Guiderdoni-Bruslé |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langue, littérature et civilisation françaises |
Date : | Soutenance le 17/04/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 3 en cotutelle avec Université catholique de Louvain (1970-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littérature française et comparée (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche sur les Poétiques du XIXe siècle (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Sophie Houdard |
Examinateurs / Examinatrices : Paolo Tortonese, Agnès Guiderdoni-Bruslé, Sophie Houdard, Andrea Del Lungo, Francesco Fiorentino, Damien Zanone |
Résumé
Cette étude est consacrée aux rapports qui existent entre Balzac et le XVIIe siècle littéraire français. Elle s’articule en trois temps : l’analyse de la sélection mémorielle, reçue et opérée par Balzac, concernant le XVIIe siècle politique et littéraire ; l’exploration détaillée des diverses modalités de présence, des usages et des fonctions assumées par le « Grand Siècle » dans La Comédie humaine ; et l’évaluation de la portée et des conséquences de la pratique, au sein de la fiction narrative en prose, d’un discours de type moraliste. Cette recherche d’une part permet d’interroger à nouveaux frais certains fondements de la poétique balzacienne. D’autre part, les différentes modalités de la réception du XVIIe siècle dans le cycle romanesque construit par Balzac entre 1829 et 1850 mettent en évidence de nouveaux circuits de lecture de La Comédie humaine grâce à l’existence de dispositifs textuels spécifiques en réseau. Enfin, ce travail montre la permanence des problèmes liés au développement du genre romanesque du XVIIe au XIXe siècle. Partant, il engage à réviser certains préjugés tenaces de l’histoire littéraire, tant à propos de Balzac qu’à l’égard du « Grand Siècle classique ».