Progression tumorale dans le cancer colorectal : analyse de l'expression de l'ensemble des gènes du génome humain et de l'épissage alternatif par des approches à haut débit
Auteur / Autrice : | Marine Pesson |
Direction : | Laurent Corcos |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie-Santé |
Date : | Soutenance le 16/12/2013 |
Etablissement(s) : | Brest |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Santé, information-communication et mathématiques, matière (Brest, Finistère) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Génétique, génomique fonctionnelle et biotechnologies (Brest, Finistère) |
Jury : | Président / Présidente : Claude Férec |
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Corcos, Claude Férec, Marie-Thérèse Dimanche-Boitrel, Pierre Laurent-Puig, Jean Philippe Metges, Jean-Baptiste Nousbaum, Alain Volant | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Thérèse Dimanche-Boitrel, Pierre Laurent-Puig |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Une analyse multiple des mutations, de l’expression des transcrits et de l’épissage alternatif a été réalisée dans des biopsies de lésions colorectales, correspondant à des stades variés de transformation, afin de rechercher des altérations qui caractériseraient la transformation de la muqueuse normale en adénome, puis en adénocarcinome. Cette analyse est basée sur l’utilisation de différentes technologies de puces à ADN. Des altérations spécifiques à chaque type de lésions colorectales ont été mises en évidence, démontrant que les adénomes et les adénocarcinomes sont des entités distinctes. Cependant, des altérations communes ont aussi été identifiées, confirmant que l’adénome est un état transitoire avant l’adénocarcinome. Une sélection clonale et des effets environnementaux sont sans doute à l’origine de la progression des adénomes en adénocarcinomes. Des voies de signalisation cellulaire caractéristiques de cette transformation ainsi qu’une classification des lésions colorectales ont été recherchées. Une signature de 40 transcrits a été identifiée, qui pourrait permettre de prédire la transformation des adénomes en adénocarcinomes. Des événements d’épissage alternatif ont aussi été détectés dans les adénomes, suggérant l’implication, à un stade précoce, de ces altérations dans le processus de cancérisation. Enfin, une puce à ADN « à façon » a été élaborée, qui s’inscrit dans une perspective d’appui à la mise en oeuvre de thérapeutiques anticancéreuses. Elle permet en effet d’analyser l’épissage alternatif des gènes codant les protéines cibles des nouvelles thérapies ciblées du cancer.