Le magistrat, la femme et le prêtre, le contrôle des rituels fémins en Grèce ancienne
Auteur / Autrice : | Marie Augier |
Direction : | Anne Jacquemin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'Antiquité |
Date : | Soutenance le 22/09/2012 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales – Perspectives européennes (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Archéologie et histoire ancienne : Méditerranée et Europe (Strasbourg ; 2001-....) |
Jury : | Président / Présidente : Brigitte Le Guen-Pollet |
Examinateurs / Examinatrices : Sandrine Huber | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Brigitte Le Guen-Pollet, Dominique Lenfant, Silvia Milanezi |
Mots clés
Résumé
L’image que la littérature grecque donne des femmes est souvent négative et l’idéal féminin qui s’en dégage est celui d’une femme silencieuse et peu visible. Or, s’il est vrai que la femme a une place assez réduite dans la cité, elle joue néanmoins un rôle important par ses activités religieuses. L’étude, en s’attachant au facteur socialisant qu’est la pratique rituelle pour les femmes, a alors pour but de montrer le contrôle des rituels féminins par les hommes en confrontant la réglementation qui encadre les femmes à leur représentation littéraire. La recherche vise ainsi à délimiter la place des femmes dans l’espace sacré, en tentant de dégager leur rôle et les règles qu’elles doivent suivre (accès aux sanctuaires, funérailles, participation aux rituels) ; mais elle s’attache aussi aux magistratures religieuses féminines. C’est donc aussi la question de l’implication des femmes dans la cité, par leurs activités rituelles, les magistratures et l’évergétisme, et celle de la « citoyenneté » des femmes qui sont abordées. Un volume d’annexes regroupe le corpus des documents épigraphiques –textes et traductions– utilisés dans ce travail.