Thèse soutenue

Du cinéma comme un art à l'école. Paradigmes et enjeux de l'enseignement obligatoire et de spécialité "Cinéma et audiovisuel" en série L

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Auteur / Autrice : Barbara Laborde
Direction : Laurent Jullier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Etudes cinématographiques et audiovisuelles
Date : Soutenance le 04/02/2012
Etablissement(s) : Paris 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts et médias (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de recherche sur le cinéma et l'audiovisuel (Paris)
Jury : Président / Présidente : Roger Odin
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Jullier, Roger Odin, Geneviève Sellier, Jacqueline Nacache, Guillaume Soulez, Gilles Delavaud

Mots clés

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Résumé

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Paradigmes et enjeux de l’enseignement obligatoire et de spécialité "cinéma et audiovisuel" en série L. Les enseignements artistiques "cinéma et audiovisuel" apparus dans les années 80 dans les lycées français en série L sont le fruit d’une volonté politique. À travers des analyses de discours officiels, le repérage des paradigmes récurrents, leur explicitation théorique et historique constituent l’enjeu d’une première partie, destinée à mettre en place, comme une base de travail, les différentes manières dont le "cinéma" et "l’audiovisuel" sont définis et considérés "d’en haut". Mais mon travail de recherche ne pouvait se satisfaire de ce surplomb. J’ai donc adopté les outils de la sociologie pour étudier, dans une deuxième partie, la manière dont les professeurs et les élèves s’approprient ces paradigmes, les transmettent, les déjouent, sur le "terrain". Dans un troisième temps, la thèse s’intéresse aux programmes des enseignements et à l’analyse filmique. En m’appuyant sur les Bulletins officiels, sur des copies d’élèves, sur des analyses de professeurs et sur des documents pédagogiques publiés par l’Institution, j’ai voulu décrypter les paradigmes théoriques dans lesquels se définit l’œuvre d’art et ceux qui prévalent pour son analyse. Enfin, il restait à m’interroger sur la "pratique" encouragée dans ces enseignements : les réalisations audiovisuelles des élèves, la manière dont elles sont mises en œuvre, ce qu’elles recouvrent aussi d’implicites pédagogiques, politiques – voire économiques. Ma conclusion tente de faire des propositions concrètes, car je souhaite avant tout que cette thèse soit un outil de réflexion épistémologique, socio-politique, théorique, institutionnel et pédagogique, bref, un outil essentiellement pluridisciplinaire.