Thèse soutenue

La refondation richirienne de la phénoménologie : Les multiples enjeux de la refonte et de la refondation de la phénoménologie transcendantale chez Marc Richir à partir du traitement de la question de l’espace/temps phénoménologique archaïque

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Auteur / Autrice : Robert Alexander
Direction : Alexander Schnell
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 17/11/2011
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Équipe de recherche sur les rationalités philosophiques et les savoirs (Toulouse)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Antonino Mazzù, Yasuhiko Murakami
Rapporteurs / Rapporteuses : Mary Beth Mader, Guy van Kerckhoven

Mots clés

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Résumé

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Notre thèse est consacrée à l’œuvre philosophique de Marc Richir – œuvre débutée en 1968 qui compte plus de dix mille pages en 2011, réparties en vingt ouvrages et plus de deux cents articles – et elle se résume à cette double ambition : 1/ apporter la démonstration que la phénoménologie transcendantale chez Marc Richir (avec ses notions spécifiques et son architectonique), dans les enjeux les plus fondamentaux de sa refonte et de sa refondation, se comprend, se réfléchit et se fonde par un résidu, une trace ou un milieu (de vie du) transcendantal ; bref, par ce que nous nommons un élément ‘ogkorythmique’ fondamental qui constitue le placentaire du transcendantal, le squelette transcendantal du transcendantal. Cet élément, présent à tous les niveaux de cette nouvelle phénoménologie et qui en ouvre la compréhensibilité, est constitué par une masse rythmique non spatiale et non temporelle néanmoins en mouvement. Ce qui équivaut à penser la dynamique foncièrement irreprésentable, impossible, impensable et incompréhensible, d’une masse sans masse et d’un rythme sans rythme au cœur même de la phénoménologie et de la phénoménologisation richiriennes devenues par cette analyse, à nos yeux, une métaphysique phénoménologique fondamentale ; 2/ montrer la genèse des fondements phénoménologiques de cette pensée refondatrice – à la lumière de cet élément – comprise comme métaphysique transcendantale, par l’étude analytique des premiers écrits des années 60 et 70, où apparaît cette problématique fondationnelle ; et qui permet, en outre, d’éclairer les écrits postérieurs des années 80 à 2000, ce qui favorise le traitement de ces derniers de manière à la fois transversale et synthétique.