Vers un nouveau paradigme planétaire en matière de développement ? Contribution à l'histoire du droit international et du développement
Auteur / Autrice : | François Roch |
Direction : | Daniel Dormoy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance le 26/11/2011 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale, Sciences de l'Homme et de la Société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 1996-2015) |
Jury : | Président / Présidente : Frédéric Ramel |
Examinateurs / Examinatrices : Thierry Bourgoignie | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Mario Prost, Daniel Turp |
Mots clés
Résumé
L’histoire du développement a été marquée par deux grandes révolutions. La révolution néolithique a fait passer l’humanité d’une économie paléolithique organisée autour de la chasse, de la pêche et de la cueillette à une économie néolithique basée sur l’agriculture et l’élevage. Cette première révolution planétaire est caractérisée par le passage d’un mode de vie nomade à un mode de vie sédentaire; lui-même conduisant à terme à la naissance des premières civilisations de l’Antiquité. La révolution industrielle, deuxième révolution planétaire, constitue une seconde rupture. Cette révolution se caractérise par le passage d'une société à dominance agraire à une société à dominance industrielle et urbaine.Dans un contexte de crise globale, qui s’apprécie notamment à l’aune de l’échec patent desOMD, nous posons l’hypothèse d’une troisième révolution planétaire en devenir dont l’ampleur pourrait être comparable aux deux précédentes. Depuis la révolution industrielle, lemonde a connu une croissance économique et démographique sans précédent; entraînant certes des progrès notoires, mais aussi un accroissement exponentiel de son empreinteécologique. À travers l’étude des principaux paradigmes contemporains du développement,nous avons décidé de revisiter prospectivement le modèle onusien. Au carrefour des divers modèles nationaux, l’ONU constitue, nous semble-t-il, le lieu le plus approprié pour aborder cette question. Enfin, dans la mesure où derrière la présente crise globale se cache une crise écologique profonde, nous considérons que le prochain paradigme qui émergera sera, pour les raisons que nous exposons, le fruit d’une dialectique entre les modèles anthropocentriste et biocentriste.