L'écriture : pour une approche borroméenne et topologique : du réel de l'écriture au cas clinique, un parcours moebien
Auteur / Autrice : | Olivier Lenoir |
Direction : | Mohammed Ham |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie clinique et psychopathologie |
Date : | Soutenance en 2011 |
Etablissement(s) : | Nice |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire CIRCPLES - EA 3159 (Nice1984-2011) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La thèse veut porter l’écriture au niveau d’un concept, le projet est d’exposer les effets de l’écriture, en démontrer l’indispensable efficacité dans la rencontre clinique. L’écriture a pour origine le processus d’inscription dans le système psychique des conséquences d’un frayage tel que Freud le décrivait dans l’Esquisse. Les traces traits et lettres que l’analysant retrouve en présence de l’analyste seront, grâce au transfert, les bribes que devra assembler l’analyste pour transmettre quelque chose de sa pratique à travers le cas clinique et la théorisation qui en découle. Structure mœbienne : L’écriture ancrée dans son origine psychique est l’encre d’une discipline. Ce double ancrage est un fait de structure, celle de la bande unilatère de Möbius aux propriétés singulières. Annoncé par Platon, l’écriture est trompeuse, savoir et vérité s’y poursuivent sans jamais s’atteindre, la vérité ne peut que se mi-dire. Thème récurrent de la vérité : que représente la vérité d’un dire pour le sujet, pour l’analyste, pour le lecteur. Comment pourrait opérer la parole, pourquoi choisir la parole quand nous parlons d’écriture ? Revient la question de la transmission dans la psychanalyse de ce qui relève d’une expérience, d’une rencontre en même temps que d’une parole toujours volée. Écriture et récit : articulation de ces deux signifiants, ce qu’ils entraînent et soutiennent. La notion du récit chez Blanchot accompagne la scène de l’écriture et ses acteurs : perceptum et percipiens. Ainsi surgit le sujet toujours effet du perceptum, entre-deux du signifiant, auteur et lecteur d’un récit qui lui donne son existence. En conclusion : Le sujet effet d’écriture est fait d’écriture.