Parcours du mot dans les essais littéraires de J.-B. Pontalis : mouvances sémantiques et mots retrouvés au-delà du langage
Auteur / Autrice : | Esther Lothammer |
Direction : | Bernard Combettes, Sylvie Bazin-Tacchella |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 26/03/2011 |
Etablissement(s) : | Nancy 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langages, Temps, Sociétés (LTS) (Nancy-Metz) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : ATILF - Analyse et traitement informatique de la langue française - UMR 7118 |
Jury : | Président / Présidente : Michel Arrivé |
Examinateurs / Examinatrices : Camille Dumoulié, Jacques Poirier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La numérisation des essais littéraires de J.B. Pontalis sur la base FRANTEXT faite par l'ATILF (Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française) a autorisé un calcul de fréquences relatives et absolues ayant permis la sélection de vingt-deux mots, dits « mots-carrefours », représentatifs de la poétique de l'écrivain. Chaque monographie lexicale fait l'objet d'une approche multiple croisant les divers domaines de prédilection de cet écrivain « polymorphe ». Clairement exposé par lui, l'enjeu premier de la poétique de l'auteur consiste à rendre compte par l'écriture littéraire de la parole en psychanalyse définie comme « rencontre avec l'étranger », l'inconnu en soi. Face à ce défi, Pontalis place le mot entre deux logiques, celle du concept et celle de la métaphore et fraie ainsi une voie nouvelle dans l'espace littéraire. L'auteur en quête d'identité tente un métadiscours où se mêlent, la phénoménologie, la psychanalyse et la lexicologie, alors qu'il garde implicitement en mémoire son expérience de rédacteur du Vocabulaire de la psychanalyse, prolongée par la mise au travail des notions freudiennes via la Nouvelle revue de psychanalyse qui prend comme premier point d'ancrage à sa réflexion le T.L.F (Trésor de la Langue Française), garant d'un constant retour à ce que Pontalis appelle la « langue courante ». Notre thèse est constituée de trois parties dont chacune étudie un des complexes suivants : Mnémosyne, Narcisse Hermès. Elle a pour finalité de viser outre la prééminence du discours définitoire aux origines multiples, l'au-delà du langage, lieu de transcendance de la métaphore en proie à la force attractive du mythe.