Thèse soutenue

Incidence de la déficience visuelle sur l’estime de soi : étude comparative du complexe d’infériorité chez des sujets malvoyants syriens et français

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Auteur / Autrice : Ansab Charrouf
Direction : Serge Portalier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 05/09/2011
Etablissement(s) : Lyon 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'éducation, psychologie, information et communication (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Santé - Individu - Société
Jury : Président / Présidente : René Pry
Examinateurs / Examinatrices : Marjorie Poussin
Rapporteurs / Rapporteuses : Adriano Brandao

Résumé

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L’objectif de cette recherche est d’étudier l’incidence de la déficience visuelle sur l’estime de soi. Nous proposons une approche théorique de la théorie d’Alfred Adler « le complexe d’infériorité » afin d’étudier l’existence possible d’un complexe d’infériorité chez un malvoyant en raison de son infériorité organique. Grâce à l’approche de la psychologie interculturelle, cette recherche étudie les effets que la culture peut avoir sur l’estime de soi des malvoyants.Nous faisons l’hypothèse que la déficience visuelle a un effet négatif sur l’estime de soi, que les déficients visuels auraient un manque notable d’estime de soi, et que cela peut, parfois, se traduire par un complexe d’infériorité.Nous faisons également l’hypothèse que la variable culturelle représentée, en particulier, par les moyens qui favorisent l’autonomie et le regard de la société, joue un rôle important dans l’estime de soi des malvoyants.Les sujets de cette étude sont représentent 68 personnes malvoyantes et 112 personnes voyantes d’un âge moyen de 36 ans. L’Echelle Toulousaine de l’Estime de Soi a été utilisée pour mesurer l’estime de soi globale qui regroupe cinq domaines du soi.Les résultats révèlent un manque d’estime de soi chez les sujets malvoyants. Ils ne montrent pas de différences en ce qui concerne le sexe, ni la culture.Enfin, une approche clinique approfondie des études de cas confirme la théorie du complexe d’infériorité ; cette étude révèle, également, qu’un sentiment d’infériorité peut exister chez les malvoyants à cause de leur handicap.